lundi 31 décembre 2007

Quiz politique 2007

Qu'avez-vous retenu de l'année politique ?
QUIZ. Présidentielle, législatives, début du mandat de Nicolas Sarkozy… l'année politique fut riche.
Vous rappelez-vous de tout ? Testez vos connaissances.

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Dissuader les fumeurs, protéger les non-fumeurs

Dissuader les fumeurs, protéger les non-fumeurs
C'est la lutte contre le tabagisme passif qui justifie l'interdiction du tabac dans tous les lieux publics. Elle devrait aussi conduire certains fumeurs à se sevrer.
LE 1 ER JANVIER prochain, prendra effet l'interdiction de fumer dans tous les lieux publics. Cette mesure vise avant tout à protéger les non-fumeurs des dangers du tabagisme passif, c'est-à-dire de la fumée des autres. Mais elle devrait aussi inciter un certain nombre de fumeurs à recourir au sevrage. La date du début de l'année est particulièrement propice à un tel événement puisque c'est le moment de toutes les bonnes résolutions, y compris celles de se débarrasser de ses habitudes délétères pour la santé.
C'est sans doute dans le courant des années 1980, que la prise de conscience des dangers du tabagisme passif a rendu progressivement la société moins tolérante aux fumeurs. De multiples enquêtes scientifiques ont mis en évidence une toxicité du tabac chez les non-fumeurs qui en respiraient la fumée, collègues de travail, famille, amis. « Toutes les études scientifiques ont montré que l'exposition au tabagisme passif augmente le risque de cancer du poumon de 25 % chez les non-fumeurs, souligne le professeur Bertrand Dautzenberg, président de l'Office français de prévention du tabagisme. Cela permet d'estimer à plusieurs centaines, le nombre de tumeurs pulmonaires liées à cette intoxication chaque année dans notre pays. » Par ailleurs, le taux d'infarctus est également accru de 25 % par le tabagisme passif, soit 5 000 à 7 000 attaques cardiaques chaque année dans notre pays consécutives à la fumée des autres.
De même, toutes les études en pédiatrie ont montré l'effet délétère de l'enfumage des enfants par les parents. Quand l'un des parents fume, le risque de consultation ou d'hospitalisation de l'enfant pour bronchite ou otite augmente de 30 %. Et quand les deux parents fument, ce risque est majoré de 60 %. L'interdiction ne concernant pas la sphère privée, ces complications du tabagisme passif ne devraient pas régresser beaucoup avec la prochaine prohibition.
En mars 2006, une enquête réalisée par l'Union européenne concluait que le tabagisme passif provoquait 79 000 décès au total dans 25 pays européens, la majorité des décès étant consécutifs à des intoxications à domicile, et une plus faible part à un « enfumage » sur les lieux de travail.
Il y a tout lieu d'espérer que cette nouvelle interdiction incitera les non-fumeurs à arrêter, ou en tout cas, qu'elle les contraindra à réduire leur consommation. L'augmentation des taxes sur le tabac en 2003 avait fait chuter de 12 % le taux de fumeurs réguliers ou occasionnels dans notre pays.

vendredi 28 décembre 2007

L'assassinat de Benazir Bhutto

Flambée de violence après l'assassinat de Benazir Bhutto
Des émeutes ont éclaté au Pakistan jeudi soir, après l'attentat qui a coûté la vie à l'ex-premier ministre.
Les forces de sécurité, c'est-à-dire les troupes paramilitaires et la police, ont été placées en «état d'alerte» jeudi au Pakistan, quelques heures après la mort de Benazir Bhutto. L'ancienne premier ministre a été tuée dans un attentat-suicide qui a fait au moins 16 morts à Rawalpindi, une ville proche de la capitale Islamabad, dans l'est du Pakistan.
L'opposante, âgée de 54 ans, a reçu des balles dans le cou et la poitrine alors qu'elle montait dans son véhicule à l'issue d'une réunion électorale. Le kamikaze se serait ensuite fait exploser. Benazir Bhutto a été transportée grièvement blessée à l'hôpital. C'est là qu'elle s'est éteinte.
Immédiatement après le drame, des violences ont éclaté dans plusieurs villes. Quatre personnes ont été tuées lors de ces affrontements. La police pakistanaise a dispersé à coups de bâton et de gaz lacrymogène plus d'une centaine de manifestants à Peshawar, un commissariat de police a été visé par des jets de pierre, des protestataires ont enflammé des pneus et bloqué les routes à Karachi. Le ministère de l'Intérieur de la province méridionale de Sindh a déclaré que l'armée pourrait être déployée.
Elections boycottées
La Maison-Blanche a tout de suite réagi en appelant les manifestants au calme. L'ex-premier ministre et opposant Nawaz Sharif a, de son côté, exhorté le président Musharraf à démissionner sur le champ pour «sauver le Pakistan». Il a appelé à une grève nationale et d'ores et déjà prévenu qu'il boycotterait les élections législatives du 8 janvier. Quelques heures auparavant, Nawaz Sharif s'était rendu à l'hôpital où est morte Benazir Bhutto, et s'était adressé à la foule : «Je serai avec vous pour venger sa mort!»
Conséquence des violences et de l'attentat, le Conseil de sécurité de l'ONU a décidé de tenir une réunion d'urgence : il a c ondamné «dans les termes les plus forts l'attentat suicide terroriste». Le chef de l'Etat pakistanais, Pervez Musharraf, a annoncé trois jours de deuil et lancé un appel au calme. Il a aussi convoqué une réunion extraordinaire pour discuter des réponses du gouvernement à ce crime. Son premier ministre de transition, Mohammedmian Soomro a promis que le gouvernement allait employer tous les moyens pour «mettre au jour le complot» contre le Pakistan.
Une femme menacée
L'attentat suicide qui a tué Benazir Bhutto est le dernier d'une série qui a fait près de 800 morts en 2007 au Pakistan. Le plus meurtrier avait déjà visé une manifestation du parti de Benazir Bhutto: le 18 octobre, deux kamikazes avaient tué 139 personnes dans un gigantesque défilé de sympathisants qui célébraient, à Karachi le retour de l'ex-premier ministre après six années d'exil.
Depuis lors, les autorités ont multiplié les avertissements, assurant que des informations «précises» permettaient de penser que les terroristes islamistes voulaient attenter à sa vie. Après l'attentat, Benazir Bhutto avait accusé des «hauts responsables» proches du pouvoir et des membres des services de renseignements d'être à l'origine de cette attaque, sans jamais le prouver.
L'ex-premier ministre, qui fut la première femme à occuper ce poste dans un pays musulman, dirigeait le PPP. Et ce depuis qu'
elle avait tourné le dos au président Pervez Musharraf début novembre après avoir négocié, dans un premier temps, un accord de partage du pouvoir. Cet accord lui avait permis de rentrer d'exil grâce à une amnistie sur les poursuites pour corruption pesant sur elle depuis l'époque où elle dirigeait le pays (1988-1990 et 1993-1996).
C'est précisément en invoquant notamment la menace terroriste islamiste que Pervez Musharraf avait instauré l'état d'urgence le 3 novembre (
levé le 15 décembre). Après quelques jours de tergiversations, Benazir Bhutto avait mis un terme à ses négociations avec le chef de l'Etat pour un partage du pouvoir dans la perspective des élections législatives et provinciales prévues pour le 8 janvier et était entrée dans l'opposition. Benazir Bhutto menait campagne contre Pervez Musharraf, réélu le 6 octobre à la tête du pays, mais surtout contre les fondamentalistes musulmans, en promettant d'«éliminer la menace islamiste» du pays. Quelques instants après le drame, de nombreuses capitales ont condamné cet attentat suicide.

mardi 25 décembre 2007

Les Thaïlandais infligent un camouflet à l'armée

Les Thaïlandais infligent un camouflet à l'armée
L'ancien premier ministre Thaksin Shinawatra, renversé et poussé à l'exil par un putsch militaire en 2006, est remis en selle par la victoire de ses partisans hier.
Bangkok
Les Thaïlandais ont voté hier pour mettre fin à quinze mois de dictature militaire. Ironie de la situation : ces premières élections législatives depuis le putsch qui a chassé du pouvoir le premier ministre Thaksin Shinawatra ont consacré la victoire de ses partisans. Après dépouillement de 95 % des bulletins, le Parti du pouvoir populaire (PPP, résurgence du parti Thaï Rak Thaï de Thaksin) était crédité hier soir de 228 des 480 sièges à la Chambre basse du Parlement, contre 166 pour son rival, le Parti démocrate.
Ce résultat est un désaveu pour les militaires, qui n'ont eu de cesse d'affirmer que leur coup d'État de septembre 2006 avait délivré les Thaïlandais de leur premier ministre « tyrannique et corrompu ». Le scrutin qui devait ramener un semblant de démocratie n'a cependant pas changé grand-chose aux divisions du passé et à l'instabilité du paysage politique thaïlandais, puisque le PPP n'obtiendrait pas la majorité absolue.
Le scrutin peut s'analyser comme « une guerre par procuration entre Thaksin et les put­schistes », résume Chris Baker, auteur de Thaksin, le business de la politique en Thaïlande. Deux hommes s'affrontaient pour le poste de premier ministre : le dirigeant démocrate Abhisit Vejjajiva, qui avait le soutien tacite de la junte, et Samak Sundaravej, le candidat du PPP qui se proclamait «l'homme de paille de Thaksin».
Tout au long de la campagne, ce conservateur a d'ailleurs affiché sa priorité : permettre au magnat des télécommunications, en exil à Londres, de retourner en Thaïlande pour laver son honneur. Le PPP a annoncé son retour pour le 14 février, ce qui pourrait être une source de confrontation.
La logique voudrait que Samak, 72 ans, un ancien gouverneur de Bangkok qui traîne de nombreuses casseroles d'abus de biens sociaux, forme un gouvernement de coalition. Deux partis de second rang devraient négocier âprement leurs 60 à 70 sièges.
Pratiques de corruption
Quoi qu'il en soit, il faut s'attendre à de rudes lendemains d'élections. «Le vœu des Thaï­landais est que les militaires retournent dans leurs casernes et qu'ils ne cherchent pas à contrôler le bureau du premier mi­nistre», selon l'éditorialiste du Bangkok Post. Mais, pour l'analyste politique Thitinan Pongsudhirak, «es généraux ne peuvent laisser le PPP gouverner et désavouer leur putsch».
Reste à savoir jusqu'où l'armée pourra nier la victoire du PPP. En faisant adopter jeudi dernier par l'Assemblée natio­nale la loi sur la sécurité inté­rieure, les chefs militaires se sont assuré durablement un contrôle total sur le pays. «Cette loi, c'est leur police d'assurance contre la victoire du PPP, estime Thitinan. Ils n'ont même plus besoin d'organiser un nouveau coup d'État.» La loi permet aux militaires de décréter des couvre-feux, de limiter la liberté de déplacement et d'encadrer les pouvoirs des responsables gouvernementaux quand ils jugent la sécurité nationale menacée.
Selon un scénario qui circulait hier chez les analystes poli­tiques, dans un premier temps, les militaires «pourraient déposer une série de plaintes pour fraudes électorales contre les candidats du PPP pour les exclure de la vie politique». Ce qui ne devrait pas être très difficile : la commission électorale a déjà reçu 700 plaintes relatives à des pratiques de corruption. Cependant, à Washington, le département d'État américain a tenu à saluer hier des élections législa­tives «ibres et justes» qui représentent «une avancée cruciale vers le retour à un gouvernement élu».

lundi 24 décembre 2007

Les alliés de Thaksin donnés en tête

Thaïlande
les alliés de Thaksin donnés en tête
Deux sondages réalisés à la sortie des urnes estiment que les partisans de l'ancien premier ministre, renversé par un coup d'Etat en 2006, ont remporté les législatives.
Quinze mois après le putsch dirigé contre lui, l'ancien premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra est de nouveau sur le devant de la scène. Malgré son exil en Grande-Bretagne depuis le coup d'Etat, c'est bien lui qui pourrait sortir vainqueur des élections législatives thaïlandaises de dimanche.
En effet, deux universités qui ont effectué des sondages «sortie des urnes» ont crédité respectivement de 202 et de 256 sièges le Parti du pouvoir du peuple (PPP) des alliés de M. Thaksin, tandis que leurs adversaires démocrates étaient crédités de 146 et de 162 sièges. La nouvelle Chambre des représentants comptera 480 sièges. La majorité absolue est fixée à 241 sièges. Plus de 45 millions de Thaïlandais étaient appelés aux urnes pour ce scrutin censé aboutir au rétablissement de la démocratie mais qui a ravivé les divisions du passé.
Les deux candidats déclarés au poste de premier ministre sont Samak Sundaravej, ultra-conservateur de 72 ans au langage cru qui dirige le PPP pour le compte de M. Thaksin, et Abhisit Vejjajiva, leader démocrate de 43 ans, diplômé d'Oxford, qui cherche à incarner une nouvelle génération d'hommes politiques.

Élections en Thaïlande

Élections sous surveillance en Thaïlande

Quinze mois après le putsch militaire, l'armée garde la haute main sur la vie politique à Bangkok.
Quinze mois après avoir renversé Thaksin Shinawatra, qu'ils décrivaient comme un «premier ministre tyrannique et corrompu », les militaires thaïlandais tiennent parole : ils organisent ce dimanche des élections législatives censées permettre le ré­tablissement de la démocratie.
Les putschistes qui « se voient comme les gardiens de l'avenir politique de la Thaïlande » de­vraient cependant maintenir cette démocratie «en garde à vue» , estime l'analyste politique Thitinan Pongsudhirak. Ainsi, après avoir quitté la tête de l'armée, Sonthi Boonyaratglin a pris la direction d'un comité national d'éradication des fraudes électorales. Et, hier, la junte a fait adopter une loi draconienne en matière de sécurité intérieure qui lui permet de garder une emprise sur le prochain gouvernement.
Les analystes s'attendent à une frénésie de tractations après le scrutin pour former une coa­lition dirigée soit par le Parti du pouvoir populaire (PPP), pro-Thaksin, soit par le vieux Parti démocrate. Bref, le nouveau gouvernement sera faible et son espérance de vie, courte.
Les Thaïlandais ont le ca­fard. Ils se sentent floués. Sous couvert de dévouement, les gé­néraux se sont en fait assurés qu'a­ucun parti ne dérangera plus l'élite traditionnelle le palais royal, l'armée et l'administration. Alors, la politique, la population ne veut plus en en­tendre parler.
Même la société civile a mis ses utopies démocratiques au placard et ne descend plus dans les rues de peur d'être accusée de déloyauté à l'égard du mo­narque. À une semaine du scrutin, 61% des électeurs étaient encore indécis, selon l'institut de sondage Abac.
Le coup d'État militaire du mois de septembre 2006 était «le pire des dix-neuf putschs de l'histoire de la Thaïlande mo­derne» , selon l'universitaire Chalong Soontravanich : «la junte qui promettait unité, stabilité et démocratie a échoué sur presque tous les fronts».
«Incom­pétence à gouverner»
Le pays est toujours aussi polarisé, comme l'a prouvé le référendum organisé en octobre. La Constitution a certes été approuvée, mais le texte a été rejeté par 63% des électeurs du Nord-Est, bastion traditionnel des pro-Thaksin. «Les militaires ont montré leur incom­pétence à gouverner» , ajoute l'économiste Ammar Siamwalla.
La junte a tout de même rempli une partie du contrat en lançant des poursuites judiciaires contre le premier ministre dé­chu, réfugié à Londres et sous le coup de mandats d'arrêt.
Mais « le prix que nous payons pour être débarrassé temporairement de Thaksin est trop élevé » , estime l'universitaire Thi­tinan. 31 des 76 provinces vivent encore sous loi martiale, notamment dans le Nord et le Nord-Est.

jeudi 20 décembre 2007

Quand la Tour Eiffel chausse ses raquettes…

Quand la Tour Eiffel chausse ses raquettes…REPORTAGE VIDÉO Le premier étage de la Tour Eiffel s’est transformé en station de sports d’hiver. A défaut de dévaler une piste de ski, goûtez aux joies des raquettes.
C’est une exposition de saison. A l’initiative de l’association scientifique Le Cercle Polaire, le premier étage de la Tour Eiffel accueille jusqu’au 31 janvier une exposition consacrée aux pôles. «Rendez-vous aux pôles» présente un accrochage de 80 photographies sur la vie dans ces milieux extrêmes.
Et pour rendre la visite ludique, les coursives du premier étage ont été aménagées en parcours de raquettes mises gratuitement à la disposition du public. Du comptoir au cendrier, un bar en glace a également été conçu. Découvrez les impressions des premiers visiteurs.

jeudi 6 décembre 2007

Le roi de Thaïlande

Le roi de Thaïlande voit son image écornéeDiffusé en boucle dans tous les lieux publics, le nouvel hymneà la gloire du roi Bhumibol Adulyadej, le doyen des monarques, célèbre «le plus grand dans tous les arts et les sciences».
Certains Thaïlandais reprochent à leur souverain, qui fête ses 80 ans aujourd’hui, d’avoir laissé faire le coup d’État militaire de 2006.
Il est hologramme dans les fontaines, décoration dans les sapins de Noël. Tous les centres commerciaux ont un autel à sa gloire. Ses portraits géants bornent les autoroutes.
Entonné avec force trémolos par les membres du gouvernement, un nouvel hymne diffusé en boucle dans tous les lieux publics célèbre «Le plus grand dans tous les arts et les sciences/Ses rimes et ses poèmes submergent les cœurs/L’horizon se remplit de pluie et chaque arbre salue avec joie/Pour aimer et s’unir pour le père des Thaïs».
Jamais les Thaïlandais ne s’étaient laissés aller à un tel culte de la personnalité. Quand le roi Bhumibol Adulyadej, neuvième descendant de la dynastie Chakri, doyen des têtes couronnées et des chefs d’État en exercice fête ses 80 ans, la bonne société se confond en louanges et rivalise de dons pour les bonnes œuvres du monarque.
Cet élan pour ce personnage austère «n’a rien de spontané», estime l’analyste politique Giles Ji Ungpakorn. «Le palais fait une campagne très offensive de promotion de la monarchie, notamment avec cette folie des T-shirts.» Cela fait deux ans que les Thaïlandais portent du jaune canari, couleur associée au lundi, jour de naissance du roi. Mais à sa sortie d’hôpital, le mois dernier, Bhumibol Adulyadej est apparu dans une veste rose bonbon, couleur qui, selon un astrologue, devait lui permettre de retrouver ses forces. Le lendemain, tous les Thaïlandais étaient en rose eux aussi. Une semaine plus tard, le monarque avait opté pour le vert, censé lui apporter le succès. Les rues sont immédiatement devenues vertes.
Déclin de popularité
Malgré ces démonstrations de loyauté, Sulak Siravaksa, l’un des rares intellectuels thaïlandais osant critiquer l’institution royale protégée par des lois de lèse-majesté, croit déceler «un déclin de la popularité du roi ». «L’opacité maintenue autour de la monarchie est propice à la multiplication des questionnements et des rumeurs», estime-t-il. Il cite l’épisode du clip vidéo disponible sur Internet tournant le monarque en dérision, qui n’est pour lui qu’un début.
Pour Giles Ji Ungpakorn, auteur de l’ouvrage Un coup d’État pour les riches, «le coup d’État militaire mené avec la bénédiction du roi en septembre 2006 pour renverser le premier ministre élu Thaksin Shinawatra a déclenché une crise de la monarchie sur le long terme». «Avant, les gens pouvaient aimer à la fois Thaksin – magnat des télécommunications populiste avec un fort ancrage dans les campagnes du Nord-Est – et la monarchie. Mais depuis le putsch, 10 % des partisans de Thaksin émettent des doutes sur la monarchie», explique Thanapol Eawasakul, rédacteur en chef du magazine de Fah Diaw Kan, gazette politique interdite récemment pour crime contre lèse-majesté.
Si le dernier putsch a exposé la monarchie à la critique, cela ne signifie pas non plus la fin imminente de cette institution révérée par beaucoup des 66 millions de sujets. Malgré la Constitution qui le cantonne à contresigner les décisions du gouvernement, Bhumibol Adulyadej est parvenu à incarner le rayonnement du bouddhisme, la pérennité de la culture thaïe, un ordre social équilibré et la grandeur multiséculaire du Siam. Et lors des cérémonies de l’esplanade royale, nombreux seront ceux qui le révéreront aujourd’hui les mains jointes comme devant une représentation du Bouddha.

dimanche 2 décembre 2007

Miss Monde est chinoise

Miss Monde est chinoise
Zhang Zi Lin, une secrétaire pékinoise de 23 ans, a remporté le trophée, devant 2 milliards de téléspectateurs.
Miss Chine devient Miss Monde. Plus de deux milliards de téléspectateurs ont pu suivre l’élection , diffusée en direct dans 200 pays. C’est Zhang Zi Lin, une secrétaire pékinoise âgée de 23 ans de remporter ce concours des quelque 106 plus belles femmes du monde, devant un public tout acquis.
Miss Angola est arrivée en deuxième position, suivie de Miss Mexique. L’élection se déroulait sur l’île méridionale chinoise de Hainan.

dimanche 25 novembre 2007

Sarkozy est arrivé en Chine

Sarkozy est arrivé en Chine
pour plaider «l’harmonie»
L'avion du chef de l’État s'est posé dimanche matin à Xian, pour une visite d’État de trois jours dans un pays qui l’attend avec quelque appréhension.
Une parenthèse internationale bienvenue après la crise des grèves. Nicolas Sarkozy est arrivé dimanche matin en Chine pour sa première visite présidentielle dans ce pays. Elle le mènera jusqu’à mardi à Xian, Pékin puis Shanghaï. Rituel et très codifié, l’exercice ne sera pas des plus aisés pour un président français qui, à sa manière, entend «déplacer les montagnes ».
À Pékin, ses interlocuteurs l’attendent avec une curiosité teintée d’inquiétude. Après la longue lune de miel avec Jacques Chirac, grand connaisseur de l’empire du Milieu et ferme défenseur d’un monde multipolaire, l’arrivée de son successeur ouvre une page incertaine. Le dialogue sino-américain a pâti des tensions monétaires et des irritations sur le dossier de la contrefaçon. Le climat de la relation avec l’Europe s’est lui aussi rafraîchi, du fait du déficit des échanges et de l’alignement de Bruxelles sur des positions commerciales plus agressives préconisées par Washington. Dans ce contexte, le rapprochement transatlantique opéré par Nicolas Sarkozy préoccupe Pékin. De même que ses propos critiques sur l’autoritarisme russe, que les dirigeants chinois n’ont pas manqué de prendre pour eux. «Nous pensons qu’un bon dialogue permettra de renforcer la compréhension», souligne un diplomate chinois, en des termes traduisant la circonspection.
À Xi’an, l’ancienne capitale impériale, le président français visite ce dimanche le site de l’armée enterrée. Mais plutôt que de jouer la carte de la Chine éternelle, chère à son prédécesseur, il aura à cœur de nouer des relations «personnelles, fortes, confiantes et durables» avec les deux maîtres du pays, le président Hu Jintao et le premier ministre Wen Jiabao qui, attention notable, le recevront chacun pour un «dîner restreint». Nicolas Sarkozy souhaite les prendre au mot en plaçant son dialogue avec eux sous le signe de «l’harmonie», clin d’œil à la «société harmonieuse» souhaitée il y a quelques semaines par le 17e Congrès du Parti communiste chinois. Positiver les problèmes donc, pour tenter de faire bouger ce partenaire stratégique, pachydermique et souvent madré.

La question de la contrefaçon

La méthode sera appliquée à l’environnement, thème fort de la visite (voir ci-dessous). La même volonté «d’harmonie» sera invoquée pour des «relations justes» entre les monnaies et dans le commerce, mais aussi dans les domaines problématiques de la propriété intellectuelle et de la contrefaçon. À chaque étape, le président français va inciter les dirigeants chinois à rapprocher «l’état des lois de l’État de droit», dit-on dans son entourage ; bref, à faire montre de volonté politique pour appliquer les textes existants.
La démarche est similaire sur les questions internationales : le président français invitera les Chinois à répliquer en Iran leur engagement responsable pour régler la crise nucléaire nord-coréenne. Les droits de l’homme seront également évoqués, là encore sur le mode renouvelé d’une «coopération positive», notamment sous l’angle du droit (Rachida Dati sera du voyage) et sur des «sujets pertinents qui intéressent les Chinois», insiste-t-on à l’Élysée. Des contrats substantiels sont attendus dans le domaine nucléaire et l’aéronautique.
Nicolas Sarkozy a compris qu’il doit rassurer s’il veut pouvoir appliquer en Chine son « nouveau réalisme». En Chine, le président français veut peser en étant «la locomotive d’un train européen», souligne-t-on dans son entourage. Reste à savoir jusqu’où ses hôtes seront prêts à emprunter les mêmes rails.

Le feu de retour en Californie

Le feu de retour en Californie
10.000 personnes ont été évacuées et un pompier légèrement brûlé, samedi dans la région de Malibu. Le vent qui attisait le feu s’est affaibli.
Le répit aura été de courte durée pour les habitants de Malibu. A peine un mois après les gigantesques incendies qui ont ravagé la Californie, le feu est de retour dans l’Etat et a provoqué l’évacuation de plus de 10.000 habitants. Le sinistre a éclaté dans un espace vert au dessus de Malibu samedi vers 3h30 du matin (12h30 heure française). Il s’est rapidement propagé aux demeures de cette ville de millionnaires. Attisées par les vents secs de Santa Ana qui soufflent jusqu’à 100km/h, les flammes ont détruit trente-cinq d’habitations dont une vaudrait à elle seule plus de deux millions de dollars. En dépit des dégâts matériels, une seule personne a été blessée dans l’incendie. Il s’agit d’un pompier légèrement brûlé .
Bien que 1.700 pompiers, dix hélicoptères et trois bombardiers d’eau luttent sans relâche, le feu n’est pas pour le moment maîtrisé. Le vent complique le travail des soldats du feu en transportant des braises sur des centaines de mètres. L’incendie dont on ignore encore l’origine se dirige vers l’océan. De vastes panaches de fumée s’élèvent au dessus des collines et canyons alentours (
vidéo CNN). 900 hectares de terrain ont été consumés par les flammes qui menacent près de 200 maisons.
Les stars n’ont pas été épargnées:les acteurs Matthew McConaughey et Minnie Driver ont dû quitter leurs villas tandis que celle du bassiste des Red Hot Chili Peppers est partie en fumée.
Des raffales moins puissantes
Cependant la météo pourrait se ranger derrière les pompiers. Les rafales de vent ont perdu en intensité samedi soir. Les autorités restent toutefois prudentes. «Le vent s’est calmé mais tout le monde doit être conscient qu’il peut se remettre très vite à souffler. Les gens ne sont pas hors de danger» a indiqué Zev Yaroslavsky, un responsable du comté de Los Angeles.
C’est la seconde fois en quelques semaines que Malibu est frappée par les flammes, après un incendie qui a détruit plus de 1.800 hectares de terrains et plus d’une demi-douzaine de bâtiments, dont une église, fin octobre. En 1993, la ville des stars avait été dévastée par un feu qui avait détruit 400 maisons. Trois personnes avaient été tuées. A l’époque, les dégâts avaient été évalués à 375 millions de dollars.

La sortir de la crise

Le gouvernement et l’Unef cherchent
à sortir de la crise
La ministre Valérie Pécresse promet des avancées sur le logement étudiant. De son côté, le principal syndicat évoque un possible «retour à la normale».
Alors que la contestation étudiante se poursuivait hier avec trente-cinq universités perturbées, selon le ministère de l’En­sei­gne­ment supérieur, le gouvernement et l’Unef, principal syn­dicat étudiant, cherchent une sortie de ­crise.
Le ministre Valérie Pécresse a annoncé la prochaine mise en pla­ce d’un dispositif vi­sant à fa­voriser l’accès au logement des étudiants. «Nous allons aboutir d’ici à la fin de l’année à la garantie du risque locatif. On ne demandera plus de caution aux étudiants», a-t-elle promis. Cette mesure figurera dans un projet déjà engagé par le ministre de la Ville, Christine Boutin.
En clair, la garantie de l’État se «substitue » au versement d’une caution par l’étudiant. Ce système assure au propriétaire d’être payé et de récupérer son logement en l’état. L’objectif à terme ? Désengorger l’offre, en attirant des propriétaires de logements qui ne louaient pas par peur de ne pas être payés.
Un geste du gouvernement que Bruno Julliard, le président de l’Unef, se refusait à commenter hier, afin de ne pas provoquer de tensions. Un «retour à la normale est envisageable dans les facs», répète-t-il, à condition que des négociations soient ouvertes.
De son côté, Julie Coudry, re­présentante de la Confédération étudiante, observe que les partenaires sociaux travaillent déjà sur la garantie locative du logement «depuis juillet» et doute d’une mise en place rapide : «On ne peut pas dire que demain matin il n’y aura plus de caution. Ça va être un travail de longue haleine», affirme-t-elle.
« Gestes d’apaisement »
S’il n’est «pas question» de re­venir sur la loi sur l’autonomie, Valérie Pécresse se dit prête à de «nouvelles avancées» sur les chantiers du logement étudiant et de la lutte contre l’échec en première année. À la condition que les étudiants manifestent des « gestes d’apaisement » dans les universités.
Également désireux de sortir de la crise, le porte-parole de la Conférence des présidents d’universités (CPU), Michel Lussault, annonçait hier une «anticipation du budget de l’État pour la licence». Ainsi, les présidents, qui ont toujours défendu la loi sur l’autonomie, sont prêts, selon lui, à prendre sur les fonds propres de leurs établissements pour «anti­ciper sur le plan de la réussite en licence». Un effort qui s’ajouterait aux 40 millions d’euros déjà consacrés à la lutte contre l’échec dans le budget 2008, jugés insuffisants par l’Unef.
Dès janvier ou février, les premières années pourront bénéficier d’heures de cours supplémentaires, promet Michel Lussault. «La CPU s’engage également, dans toutes les universités, à ce que dans la révision des statuts, on conserve la collégialité et la démocratie interne», ajoute Michel Lussault.
«Nous ferons des propositions pour atténuer les angoisses des étudiants en sciences humaines», a-t-il encore promis.

mercredi 21 novembre 2007

Un fonctionnaire sur trois

Un fonctionnaire sur trois en grève

Selon la police, le mouvement a rassemblé mardi 375.000 personnes.
Défense de leur pouvoir d’achat, de leur statut… les fonctionnaires se sont joints aux cheminots et aux agents de la RATP, mardi, pour une journée de grève et de manifestations relativement bien suivie. Les premiers cortèges en province ont réuni de 7.500 à 15.000 personnes à Grenoble ou Nantes,de 12.000 à 60.000 personnes à Marseille,de 17.000 et 35.000 à Toulouse et de 12.000 à 15.000 à Lyon. Selon la CGT, 700.000 personnes -fonctionnaires, cheminots ou étudiants- seraient descendues dans les rues. la police a compté, elle, 375.000 manifestants.
Selon le ministère de l’Education nationale, 38,98% des personnels sont en grève, toutes catégories confondues. Dans le détail, 46,75% des enseignants du premier degré ont cessé le travail, 42,15% dans les collèges, 33,64% dans les lycées d’enseignement professionnel et 37,43% dans les lycées d’enseignement général. Par ailleurs, 23,42% des personnels non-enseignants ont également cessé le travail. Les syndicats annoncent de leur côté des chiffres supérieurs : le SNUIpp, majoritaire chez les instituteurs, donne le chiffre de 65% de grévistes en primaire.
Dans la fonction publique d’Etat, le ministère annonce 30,12% de grévistes, soit légèrement plus que les 30% requis pour une grève «moyenne», selon les estimations données par le secrétaire d’Etat à la fonction publique, André Santini. La dernière grève, en février, n’avait mobilisé que 22,9% des fonctionnaires.
A La Poste, également en grève mardi, le mouvement semble minoritaire : la direction annonce que 15,18% de ses personnels ont cessé le travail. Idem chez France Télécom avec moins de 20% d’agents en grève Chez EDF, 14% des salariés ont cessé le travail ; et 13,4% chez GDF, selon les directions des deux groupes.
A la SNCF, on compte 27% de grévistes à la mi-journée, selon la direction, soit légèrement plus que la veille (26,2%). Autre mouvement, celui déclenché par les contrôleurs aériens, qui n’ont pas déposé de préavis de grève mais dont certains personnels ont tout de même cessé le travail mardi. A Orly, plusieurs vols ont connu des retards ou des annulations dans la matinée.
Sarkozy devrait intervenir avant la fin de la semaine
Contrairement au mouvement des cheminots, celui des fonctionnaires est relativement soutenu par l’opinion. Selon un sondage CSA publié lundi dans L’Humanité, 53% des Français «soutiennent» ou «éprouvent de la sympathie» pour les revendications des fonctionnaires, qui réclament des hausses de salaires. Eric Woerth, leur ministre de tutelle, a d’ailleurs reconnu au micro de France Inter: «c’est vrai que les fonctionnaires ne gagnent pas très bien leur vie». Tout en expliquant que pour gagner plus d’argent, il «faut prendre plus de responsabilités, il faut faire des heures supplémentaires, il faut aussi accepter qu’il y ait moins de fonctionnaires».
Les syndicats essayent d’afficher un front uni. La défense du pouvoir d’achat, préoccupation récurrente des Français, est «commune» aux fonctionnaires et aux cheminots, assure Jacques Voisin de la CFTC. L’Unsa, principal syndicat de fonctionnaires, estime cependant que les revendications des cheminots ont «cannibalisé» le mouvement dans la fonction publique.
Du côté du gouvernement, on met l’accent sur l’impact économique de la grève des transports (300 à 400 millions d’euros), qui «pourrait peser sur la croissance», estime le ministre du Budget, Eric Woerth. Le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, a assuré mardi matin sur RTL que le gouvernement serait vraisemblablement présent aux négociations de branche entre syndicats et direction de la RATP et de la SNCF, qui doivent s’ouvrir demain, «à condition qu’il y ait des signes de reprise du trafic».

vendredi 16 novembre 2007

Voitures hybrides

Voitures hybrides :
économiques et écologiques
La firme japonaise Toyota s’est spécialisée dans la fabrication de moteurs hybrides.
Avec leur faible consommation et les aides de l’Etat, les voitures hybrides permettent de réaliser de belles économies.
Apparue en 1997, la Prius a rapidement trouvé son public. Depuis son lancement, plus d’un million d’unités a été vendu auprès de particuliers soucieux de préserver l’environnement. En effet, avec son moteur alliant un moteur thermique et électrique, sans rejet de C02, la Prius consomme seulement
104 grammes de CO2/km, quand en moyenne les véhicules français émettent 149 grammes de CO2/km. Et au niveau de la consommation, elle est plus qu’économique avec seulement 4.5L d’essence pour 100km. A titre de comparaison, une Clio diesel consomme 4,9L/100km. Et selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la «consommation de carburant peut être jusqu’à deux fois plus faible qu’une voiture classique de même catégorie.»Pourtant en France, ce modèle peine encore à se commercialiser. Au mois de juillet 2006, 366 Prius se sont écoulées dans l’hexagone. La faute certainement à son prix élevé, environ 25 000 euros, et à une offre encore trop peu abondante. En effet sur ce segment, Toyota et Honda, avec son modèle Civic, font office de leaders. Aujourd’hui, la concurrence s’intéresse cependant à cette technologie. Porsche a ainsi annoncé le lancement de la Cayenne hybride et Mercedes préparerait différents modèles. Peugeot devrait également commercialiser en 2010 une 308 hybride. Pour les grandes marques, c’est l’occasion de rattraper Toyota sur ce secteur et de s’adapter au marché.

Réductions fiscales intéressantes

En France, le gouvernement incite fortement les particuliers à se mettre aux voitures hybrides. Pour tout achat de ce type de voitures vous bénéficiez d’un crédit d’impôts de 2000 euros, et même de 3000 euros si vous amenez votre ancienne voiture immatriculée avant le 1er janvier 1997 à la casse. De plus certains départements proposent une réduction, voir la gratuité, de la carte grise pour ce type de véhicules. Et pour les personnes inquiètes de son prix à la revente, sachez que sur le marché de l’occasion les voitures hybrides sont de plus en plus recherchées.> Lire également notre
dossier spécial

Les vélos aussi sont branchés

Les vélos aussi sont branchés
En pleine grève des transports, le vélo n’a jamais eu autant la cote. Pratique pour se faufiler à travers les embouteillages, il est aussi branché. Et en version électrique, c’est facile !
La petite reine est ressortie des placards avec les Vélib et autres Vélo’V. Mais pour ceux qui peinent encore dans les cotes, les constructeurs équipent certains vélos de moteurs électriques. Silencieux et non polluants, ces engins sont équipés d’une assistance électrique divisant l’effort par deux. Ces vélos donnent droit à une prime de 400 euros de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Une aide financière précieuse car le coût de ces vélos risque de lester sévèrement votre porte-monnaie : compter entre 700 et 2 000 euros. A quoi s’ajoute le rachat des batteries : environ 100 euros à l’unité, pour une durée de vie de deux ans.
0,5 euro les 100 kilomètres
Mais si vous lâchez durablement le volant pour muscler vos mollets, les économies seront au rendez-vous. En effet, pour une cinquantaine de centimes d’euros aux 100 kilomètres (coût des batteries et de l’électricité), ce moyen de locomotion est rentable. Au niveau performance, ces petites reines électriques ont une autonomie comprise entre 30 et 45 kilomètres, selon le relief et le cycliste, avec des temps de chargement oscillant entre 3 et 6 heures. Pour les amateurs de tout-terrain, les constructeurs ont même développé des VTT équipés de ces moteurs. Pratiques, ces engins constituent aussi un excellent moyen de lutter contre toutes formes de pollution.
Lire également notre dossier spécial

jeudi 15 novembre 2007

SNCF, RATP : la grève reconduite

Six syndicats reconduisent la grève à la SNCF
Les transports parisiens resteront perturbés, les assemblées générales ayant majoritairement reconduit la grève.
La CFDT
montre cependant les premiers signes d’une division du front syndical.
Six syndicats de cheminots -CGT, CFDT, FO, CFTC, Unsa d’une part et Sud Rail d’autre part- ont annoncé mercredi soir par communiqué, «poursuivre la grève à la SNCF pour une nouvelle période de 24 heures.» Il semble que la CFE-CGC choisisse de quitter la coalition syndicale.
La CFDT Cheminots a choisi de reconduire la grève, malgré l’appel de son secrétaire général. «Moi qui ai connaissance ce soir de toutes ces informations, je dis que nous avons les éléments pour pouvoir suspendre la grève à la SNCF», a déclaré mercredi soir François Chérèque sur France 3 en évoquant les garanties contenues dans la «lettre de méthode» envoyée à tous les syndicats par Xavier Bertrand à la demande de Nicolas Sarkozy.
La CFDT RATP reprend le travail
François Chérèque a donc proposé «de suspendre la grève pour négocier» pendant une durée d’un mois. «S’il y a un problème on pourra toujours la reprendre un autre jour», a-t-il ajouté, en précisant cependant qu’il fallait «que les cheminots s’approprient ces informations et décident eux de ce qu’ils vont faire».
A la RATP, la CFDT a, elle, décidé de reprendre le travail. FO-RATP a cependant déclaré que les transports parisiens resteront perturbés, les assemblées générales ayant majoritairement reconduit la grève, selon FO-RATP.
«Tant qu’il n’y aura pas d’éléments nouveaux, nous sommes pour que ce mouvement se poursuive», avait également martelé Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, dans le cortège de la manifestation parisienne contre la réforme des régimes spéciaux.
«Ca avance»
Des déclarations qui avaient douché les espoirs de résolution rapide du conflit. Le gouvernement s’était pourtant montré optimiste dans la matinée. Nicolas Sarkozy voyait ainsi, selon son porte-parole, «une opportunité pour que l’esprit de responsabilité l’emporte pour trouver une issue au conflit». «Ca avance», ajoutaient à l’unisson François Fillon et Xavier Bertrand.
Reste que le principe des négociations tripartites par entreprises semble validé des deux côtés. Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, a confirmé au Monde que l’Etat y participerait bien, comme l’avait proposé Bernard Thibault, le leader de la CGT. «Bernard Thibault a fait en sorte que la crise puisse se dénouer dès le premier jour du conflit», a même salué Claude Guéant.

lundi 12 novembre 2007

Catastrophe écologique en mer Noire

Catastrophe écologique en mer Noire Cinq navires ont sombré durant une violente tempête. A leurs bords: du mazout et du soufre.
Cinq navires ont sombré dimanche durant une violente tempête en mer Noire, laissant craindre un véritable désastre écologique. Parmi eux, un tanker russe littéralement coupé en deux, qui a répandu au moins 1.300 tonnes de mazout.
Trois cargos transportant au moins 4.400 tonnes de soufre ont également coulé, ainsi qu’un navire avec à son bord 5.600 tonnes de ferraille.
Au total, 36 marins ont été récupérés sains et saufs, mais le sort de 23 autres personnes reste incertain.
Au total, neuf navires ont été victimes de la tempête. On observait en mer des creux de cinq mètres alors que la vitesse des vents atteignait 120 km/heure. Le vent devrait s’affaiblir lundi à 70 km/heure, mais les conditions météo risquent de rester mauvaises pendant les trois prochains jours, entravant tout dispositif de récupération du mazout et des autres polluants.

samedi 10 novembre 2007

Les femmes enceintes

Les femmes enceintes sont des femmes comme les autres Face à la concurrence des grandes enseignes, les marques de vêtements de grossesse s’offrent un relooking complet pour séduire les modeuses tout en conservant leur clientèle habituelle.
Paru le 07.11.2007, par Marie-Anne Bruschi
Heidi Klum, Milla Jovovich, Angelina Jolie, Sofia Coppola… Avec ces mamans stars envahissant l’univers jusque-là plutôt « tradi » de la grossesse, l’image de la femme enceinte dissimulée sous un tee-shirt informe en a pris un coup. Dans le domaine, si les chiffres manquent – curieusement, on ne trouve pas d’étude sur le budget consacré à l’habillement durant la grossesse -, on sait que la femme qui consomme le plus est urbaine, active et sensible à la mode. Elle s’habille habituellement chez Zadig & Voltaire ou Isabel Marant et n’a pas envie de se déguiser pendant neuf mois. C’est la raison pour laquelle elle boudait jusqu’à présent l’essentiel des marques spécialisées, préférant détourner des vêtements piochés ici et là.
Désormais, chez Véronique Delachaux, créée en 1989, on met tout en œuvre pour la séduire, elle, mais aussi toutes les autres. Rachetée il y a deux ans par ÏD groupe (Okaïdi), l’enseigne affiche un changement de cap radical avec l’intention claire de s’imposer sur le marché comme le leader mode. Et pour y parvenir, tout a été revu et corrigé : nouveau logo, nouvelle agence de communication (qui a repris en main l’image et le catalogue, très réussi), nouveau concept de magasin (plus épuré avec une ambiance olfactive et une bande-son exclusives) dans toute la France.Côté collection, la marque est en pleine mutation stylistique depuis deux saisons. Robe housse à jabot de dentelle noire, blouse écossaise mariée à une minijupe en velours, robe salopette ultracourte… tout colle aux envies du moment. « Même si nos pantalons et jupes sont très techniques et nos matières très étudiées, on regarde nos vêtements d’abord parce qu’ils sont beaux, affirme Julie Saulnier, directrice de collection. L’idée, c’est d’être d’abord une marque de mode et ensuite de femme enceinte. »

Incendie d’une maison

Incendie d’une maison : trois morts
Trois personnes ont trouvé la mort dans l’incendie de leur habitation ce samedi près de Nancy.
Une jeune mère, un enfant de trois ans et un bébé de 15 jours ont péri dans la salle de bain ou ils s’étaient réfugiés. Le père a réussi à s’extraire des flammes. Le feu s’est déclaré dans les combles de leur habitation, une demeure ancienne, de deux étages, récemment rénové à Rosières-aux Salines, en Meurthe et Moselle. La cause de cet incendie, qui a mobilisé une trentaine de pompiers, est pour l’instant toujours indéterminé. Une enquête a été ouverte par le parquet de Nancy.

Les chocolats vont flamber à Noël

Les chocolats vont flamber à Noël
La Côte d’Ivoire et le Ghana produisent 60% du cacao. Mais ce sont les Européens, Allemands en tête, qui consomment le plus de chocolat par an et par personne.
Les cours du cacao atteignent des sommets alors que les enseignes spécialisées vont réaliser un tiers de leurs ventes annuelles.
Les prix du lait, des fruits secs et du beurre sont également responsables de la hausse. Les enseignes spécialisées vont devoir redoubler d’imagination. La trêve des confiseurs promet d’être animée cette année.
Selon notre enquête réalisée auprès de l’ensemble de la filière chocolatière (depuis les producteurs jusqu’aux artisans et enseignes spécialisées en passant par les transformateurs de fèves de cacao), les prix des chocolats vont augmenter de 5 à 10 % pour les consommateurs. « Dans Le Journal de la confiserie, les professionnels parlent de 5 % de hausse, explique l’artisan Alain Débonnet, gérant des chocolats Le Chat bleu présents à Paris, à Lille et au Touquet. Mais ce sera vraisemblablement plus. » Jeff de Bruges « espère ne pas répercuter la hausse de plus de 6 % » par rapport à Noël dernier. De Neuville avoue « réfléchir à la hausse des tarifs même si la date précise de mise en œuvre n’est pas encore déterminée ».
Les ganaches ou les pralinés sont plus chers parce que le prix des matières premières flambe. «Le lait a augmenté de 60 % en un an, explique Philippe Jambon, directeur général de Jeff de Bruges, le beurre a pris 70% et le cacao 20%.» Les noisettes ne sont pas en reste : produites à 80% en Turquie, leur prix a été multiplié par trois en trois ans. Du côté des chocolatiers artisans de centre-ville, les hausses de prix seront moins visibles mais elles sont noyées dans des coûts déjà élevés. «Nous avons une fabrication totalement artisanale, avec des coûts de main-d’œuvre très importants, des ingrédients de luxe et des prix forcément haut de gamme, témoigne Frédéric Chambeau, directeur de la maison Fouquet qui possède un laboratoire et deux magasins dans Paris. Cela va nous permettre de ne pas répercuter les hausses de matières premières sur nos prix publics.» Selon cet ancien auditeur de chez KPMG, les industriels oublient d’évoquer les coûts qui sont en baisse et qu’ils ne répercutent jamais sur leurs tarifs. «Personne ne vous dit qu’en ce moment les prix des fruits secs (amandes et noisettes) sont en baisse, car la récolte a été très bonne», avance cet expert.
Mais le chocolat qui flambe ne devrait pas décourager les croqueurs. Avec ses 7,3 kg de chocolat consommés par an et par personne, la France se situe dans la moyenne européenne. Bien loin derrière les champions mondiaux de la ganache que sont incontestablement les Allemands (11 kg), mais devant les Espagnols avec 3,3 kg. Contrairement à la plupart des autres produits alimentaires qui sont sur des marchés mûrs et ne progressent guère, la consommation de chocolat est en hausse de 3% par an.
Séduire et fidéliser les amateurs
Du coup, les enseignes spécialisées se font la guerre. Elles ont compris l’intérêt de vendre des produits industriels avec un habillage artisanal. Premier sur le territoire avec 250 boutiques, Jeff de Bruges écoule plus de 2.000 tonnes de chocolat par an. L’objectif du réseau de franchisés est d’ouvrir entre 20 à 30 magasins. Son concurrent, de Neuville qui vend 1 000 tonnes annuellement, compte 130 boutiques. Il vise 15 nouveaux franchisés par an. «Nous voulons mieux mailler le territoire français, confie Mario Catena, directeur général de Neuville. Le marché est très actif et la marge de progression importante.»
À la Fédération française de la franchise, on partage cette analyse d’autant plus que « comparé à d’autres secteurs, il n’y a pas eu beaucoup d’enseignes nouvelles ces dernières années». Du coup, les professionnels rivalisent d’ingéniosité pour séduire et fidéliser les amateurs. Fin 2005, Jeff de Bruges change le concept de ses magasins. Il a été récemment suivi de Neuville qui vient de modifier son logo et son concept de magasin pour moderniser son image. La bataille se joue aussi sur les tendances, les collections et la mode.
Il faut dire qu’avec Noël qui représente plus de 30% du chiffre d’affaires et Pâques 20%, le reste de l’année est plutôt terne. Pour l’automne, si Jeff de Bruges met sur le marché des chocolats en forme de feuilles d’automne, de Neuville vend des champignons et des glands. Pour Halloween, ce sont les fritures en forme de fantôme ou de citrouille. La Saint-Valentin est aussi une bonne période de ventes avec ses cadeaux romantiques.

Suu Kyi amorce un dialogue avec la junte birmane

Suu Kyi amorce un dialogue avec la junte birmane Aung San Suu Kyi s’est entretenue pendant plus d’une heure avec le général Aung Kyi, ministre du Travail, hier à Rangoun. Crédits photo : AFP
Les experts de la Birmanie soupçonnent les militaires de chercher à gagner du temps.
Bangkok
En la mettant au secret et en taisant son nom, les généraux birmans ont toujours tenté de marginaliser l’icône de la lutte pour la démocratie. Mais, après l’émoi provoqué par la répression de la « révolution safran », la junte refait d’Aung San Suu Kyi une interlocutrice. Sous la pression internationale, elle l’a autorisée hier à rencontrer trois cadres de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (LND). Cela faisait plus de trois ans qu’elle n’avait pas eu de contacts avec ses partisans. Elle leur a dit son « optimisme » quant aux chances de réconciliation politique.
Puis le Prix Nobel de la paix a revu le ministre du Travail, Aung Kyi, préposé par la junte pour une deuxième séance « d’entretiens préliminaires ». Pour l’émissaire des Nations unies, Ibrahim Gambari, « un processus est en marche » qui pourrait conduire à « un dialogue important entre le gouvernement et Aung San Suu Kyi ». Cette soudaine euphorie tranche avec la déception qui a entouré toute la mission de médiation de Gambari.
Cette semaine, le diplomate a dû attendre à Naypyidaw, la nouvelle capitale noyée dans la poussière, que des seconds couteaux du régime daignent lui parler. Le généralissime Than Shwe l’a ostensiblement ignoré et a été clair : « Il n’y aura pas de discussions tant que les sanctions américaines et européennes ne seront pas levées. »
Malgré l’amorce de dialogue d’hier, les spécialistes des affaires birmanes restent sceptiques. « Le généralissime Than Shwe et ses acolytes ne feront aucune concession sur un partage du pouvoir. Ils ne négocieront pas leurs privilèges à la baisse », estime Bertil Lintner, auteur de nombreux ouvrages sur la Birmanie.
« Un cimetière diplomatique »
Les généraux gagnent du temps en donnant un vague espoir que les choses bougent, comme ils l’avaient fait il y a19 ans. Après le massacre de 1988, ils avaient annoncé des élections. Comme ils les ont perdues, ils les ont annulées.Et aujourd’hui, ils sont toujours au pouvoir. Avec autant de sincérité, ils ont nommé cette fois un « officier de liaison » pour maintenir de « bonnes relations » avec la figure de proue de l’opposition Aung San Suu Kyi.
L’ONU, elle, n’en est pas à son premier échec sur ce dossier. « La Birmanie est un cimetière diplomatique », rappelle Kyaw Zwa Moe, vétéran de la lutte prodémocratique, en exil en Thaïlande. « Les six diplomates chargés du dossier birman qui se sont succédé depuis 1990 ont tous renoncé, dans un état de terrible frustration. » Le Mauricien Rajsoomer Lallah n’a jamais pu obtenir de visa en quatre ans. Après douze visites, le Malaisien Razali Ismail, le seul à avoir obtenu une ébauche de dialogue fin 2003, n’a pas renouvelé son contrat en janvier 2006 : « J’ai échoué, je pensais pouvoir faciliter le processus de réconciliation nationale et de démocratisation. Je n’ai pas réussi. C’est ainsi. Cela ne sert à rien de tourner autour du pot », avait-il constaté.

vendredi 9 novembre 2007

Bhutto

Bhutto :
«le Pakistan ne doit pas devenir l’Irak»
L’ex-premier ministre pakistanaise est sous résidence surveillée depuis vendredi matin. 5.000 de ses partisans ont été arrêtés avant un rassemblement interdit.
Au lendemain de l’annonce d’élections législatives par Pervez Musharraf, Benazir Bhutto a été empêchée de sortir de chez elle par la police et placée en résidence surveillée, à Islamabad. A trois reprises, l’ex-premier ministre pakistanaise a tenté en vain une sortie médiatique pour se rendre à un meeting contre l’état d’urgence, organisé à Rawalpindi, près de la capitale. «Je vous demande de libérer le passage, laissez-moi passer. Je livre mon combat pour vous, mes frères en uniforme», a-t-elle lancé aux policiers à l’aide d’un mégaphone, et alors que des centaines de policiers prenaient position derrière les véhicules blindés en appelant du renfort. «Je ne veux pas que le Pakistan devienne l’Irak, je dois vous sauver», a-t-elle crié à ses partisans, aux policiers et aux innombrables journalistes, avant de rentrer chez elle.
Autre signe de répression, la diffusion des émissions de la BBC et de CNN, qui venaient d’annoncer l’assignation à résidence de la dirigeante d’opposition, a été interrompue.
Attentat contre un proche de Musharraf
Malgré la détermination des membres du Parti du Peuple Pakistanais (PPP) de Benazir Bhutto à mener à bien la manifestation, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et procédé à quelque 5.000 arrestations de supporters.
Rawalpindi, la grande ville de la banlieue d’Islamabad, où devait avoir lieu le rassemblement du PPP, a été coupée du monde dans la nuit par quelque 6.000 policiers qui empêchent toute réunion. Ils invoquent d’une part l’interdiction de tout rassemblement en vertu de l’état d’urgence décrété samedi et, d’autre part, des «menaces très précises» d’attentats suicide des extrémistes islamistes.
Trois semaines après l’attentat suicide meurtrier qui a visé Benazir Bhutto, les autorités ont affirmé détenir des informations des services de renseignements selon lesquelles huit kamikazes de mouvements proches d’al-Qaida sont entrés dans Rawalpindi ces derniers jours avec leurs bombes prêtes à exploser lors du meeting du PPP.
Dans ce contexte de tensions, un attentat suicide visant la demeure d’un ministre du gouvernement pakistanais, a fait au moins quatre morts à Peshawar, dans le nord-ouest du pays. Ce proche de Pervez Musharraf en est sorti indemne.

Grèves : ce qui vous attend

Grèves : ce qui vous attend
Le blocage s’annonce important dès mardi soir à la SNCF et mercredi à la RATP.
SNCF - A partir du mardi 13 novembre, 20h, sept des huit syndicats de cheminots (CGT, Sud Rail, Unsa, FO, CFTC, CFE-CGC, CFDT) ont appelé à une grève reconductible contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. La Fgaac (conducteurs autonomes) ne s’est pas jointe au mouvement.
Retrouvez toutes les informations sur le trafic à la SNCF en cliquant ici
RATP - A partir du mercredi 14 novembre, sept syndicats (CGT, Sud, Unsa, indépendants, FO, CFTC, CFDT) sur huit ont appelé à une grève reconductible, à l’exception de la CFTC et de la CFDT, qui souhaitent une grève de 24 heures.
Le site Internet de la RATP
EDF-GDF - Les cinq fédérations représentatives de l’Energie appellent à une grève le mercredi 14 novembre contre la réforme des régimes spéciaux, seules la CGT et FO se prononçant pour un mouvement reconductible avec possibilité de coupures d’électricité ciblées.
Opéra de Paris - Deux préavis de grève reconductibles ont été déposés par la CGT d’une part, et par Sud, FO et la FSU d’autre part, pour le 14 novembre contre la réforme des régimes spéciaux. La CFDT envisage également de déposer des préavis les 14 et 22 novembre.
Fonctionnaires - Les huit syndicats de fonctionnaires appellent à la grève et à une journée d’action le 20 novembre contre les réductions d’effectifs et pour les salaires.
Education - les cinq fédérations de l’Education --FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Education-- se joignent à la grève le 20 pour «dénoncer la politique gouvernementale des 11.200 suppressions de postes» dans l’Education
Le syndicat étudiant Unef, l’Union nationale lycéenne (UNL) et la Fidl (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) appellent également étudiants et lycéens à participer à cette mobilisation.
Poste et télécommunications - Cinq fédérations (CGT, CFDT, Sud, FO et CFTC) appellent les salariés de La Poste et de France Télécom à la grève le 20 novembre, pour l’emploi, le pouvoir d’achat, le service public, les conditions de travail, et contre les restructurations. LCL - CFTC, CGT et FO de LCL (ex-Crédit lyonnais, filiale du Crédit Agricole) appellent les salariés à faire grève le 22 novembre pour une amélioration des conditions de travail et des augmentations de salaires.
Justice - Le Syndicat de la Magistrature (SM) et trois syndicats de fonctionnaires de justice (USAJ, CGT, CFDT) ont appelé à une grève, avec manifestation à Paris, le 29 novembre contre la réforme de la carte judiciaire.

lundi 1 octobre 2007

M.Ambassadeur à Chiang Mai

Soyez la bienvenue,
S.E. l’ Ambassadeur de France en Thaïlande
M.Laurent BILI et les délégués,
à l’ occasion de la visite
à la faculté de pédagogie,
l’ université de Chiang Maï
le 24 septembre 2007
คณะศึกษาศาสตร์ มีโอกาสให้การต้อนรับ M. Laurent BILI ฯพณฯ เอกอัครราชทูตฝรั่งเศสประจำประเทศไทย ในวาระมาเยือนคณะศึกษาศาสตร์อย่างเป็นทางการ เมื่อวันที่ 24 กันยายน พ.ศ. 2550 โดยมี M. Thomas Baude กงสุลฝรั่งเศสกิตติมศักดิ์ประจำจังหวัดเชียงใหม่ และ M. Abdo Malac, Attache for Scientific and Higher Education ร่วมในคณะผู้มาเยือน ในการนี้ รองศาสตราจารย์ ดร. อรรณพ พงษ์วาท คณบดีคณะศึกษาศาสตร์ พร้อมด้วยรองคณบดีฝ่ายวิเทศสัมพันธ์ คณาจารย์จากสายวิชาภาษาฝรั่งเศส และผู้เชี่ยวชาญจากศูนย์วิจัยเพื่อการศึกษาและแรงงาน ร่วมให้การต้อนรับและเจรจาแนวทางความร่วมมือ เพื่อโอกาสในการรับการสนับสนุนจากรัฐบาลฝรั่งเศสด้านการพัฒนาบุคลากร

Ambassadeur de France à Bangkok

Message d’arrivée de M. Laurent Bili,
Ambassadeur de France à Bangkok
Madame, Monsieur,

Au moment où je prends mes fonctions d’Ambassadeur de France à Bangkok, je tiens à saluer la communauté française de Thaïlande et tous ceux, Thaïlandais et Français, qui sont des acteurs essentiels du développement des relations entre nos deux pays.

Avec votre concours, je souhaite activement oeuvrer à la consolidation de ces relations. Je ne ménagerai aucun effort en ce sens : vous pouvez compter sur mon entier engagement ainsi que sur la pleine disponibilité de mes collaborateurs pour tisser, en collaboration étroite et confiante avec chacun d’entre vous, des liens toujours plus serrés et plus étendus entre la France et la Thaïlande.

En espérant avoir le plaisir de vous rencontrer à l’occasion de la réception du 14 juillet, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.


Laurent Bili

Les collégiens n'auront plus cours le samedi

Les collégiens n'auront plus cours le samedi en 2009Grâce à cette nouvelle mesure, les week-ends en famille seront préservés, souligne-t-on au ministère de l'Éducation.
APRÈS la semaine des écoliers, Xavier Darcos s'attaque aux rythmes scolaires du collège. Le ministre de l'Éducation se fixe pour « objectif » de supprimer les cours du samedi matin au collège en septembre 2009. La fin du samedi travaillé à l'école primaire sera, elle, effective dès la rentrée 2008. Selon l'entourage du ministre, les collégiens exonérés de cours le samedi devront, en compensation, prendre le chemin des classes le mercredi matin.
« Le but est d'harmoniser les rythmes des collégiens et des écoliers », explique-t-on chez Xavier Darcos. Et donc de faire bénéficier petits et adolescents d'un week-end complet en famille. La nouvelle mesure devrait, selon le ministère, concerner la moitié des quelque trois millions deux cent mille collégiens, qui travaillent aujourd'hui le samedi matin.
Si elle paraît plébiscitée par les parents - ils sont 77 % selon un sondage du ministère à désirer la suppression des cours le samedi -, cette annonce est critiquée par les syndicats d'enseignants qui dénoncent une « nouvelle » absence de concertation.
Faride Hamana, secrétaire général de la FCPE, principale fédération de parents d'élèves, souligne que de nombreux collèges ne travaillent déjà plus le samedi. Par ailleurs, « la décision de travailler ou non le samedi est toujours prise en conseil d'administration de l'établissement, en concertation avec les parents d'élèves et les enseignants. Certains parents travaillent le samedi, il ne faut pas l'oublier. Localement, cette décision venue d'en haut ne sera pas forcément bien ressentie partout », estime le représentant de la FCPE.
Si la majorité des écoliers vont voir leur semaine de cours raccourcie de deux heures dès l'an prochain, ce ne sera pas le cas des collégiens : « Il n'est pas question de supprimer des heures de cours au collège, ni de toucher au temps de service des enseignants », répète un conseiller du ministre.
Soutien scolaire
Une assertion qui laisse les syndicats d'enseignants plutôt sceptiques : « Cette annonce est moins anodine qu'elle n'en a l'air. On sait que le gouvernement veut réduire le nombre d'heures au collège et au lycée pour économiser des postes d'enseignants », affirme Monique Daune, secrétaire général du Snes, principal syndicat d'enseignants du second degré. « C'est toute une remise en cause du système actuel qui se profile », craint-elle, citant un récent audit de modernisation de l'État sur les grilles horaires des enseignements au collège.
Ce dernier préconisait notamment de libérer 20 % des moyens horaires des collèges pour favoriser le soutien scolaire, par exemple. Mais c'est plutôt au lycée que pourraient être réalisées les économies d'heures, en diminuant le nombre d'options, abondantes aux yeux du ministre. « Il faut alléger tout cela », répète-t-il. Un autre audit, sur les grilles d'enseignement au lycée, paru il y a un an, dénonçait précisément une offre « pléthorique d'options », des « dédoublements de classe trop systématiques » et assurait que l'horaire annuel du lycéen français était supérieur de 20 % à celui de ses homologues européens « les plus performants ».

vendredi 28 septembre 2007

La manifestation à Rangoun

Birmanie : la junte menace encore les manifestants
A Rangoun, les forces de l’ordre ont chargé la foule puis effectué des tirs de sommation. Ils exigent que les quelques 10.000 manifestants se dispersent. Les troupes birmanes ont à nouveau eu recours à la force vendredi contre plusieurs milliers de personnes qui manifestaient dans le centre de Rangoun. Ces nouvelles violences, ponctuées par des tirs de sommation, se sont produites près de la pagode Sule, dans le centre-ville, selon des témoins. Les forces de sécurité auraient intimé l'ordre par haut-parleur aux manifestants (environ 10.000) de se disperser avant que la police ne lance une première charge à coups de matraque. Après cette charge, les manifestants se sont regroupés et les forces de sécurité ont eu recours à des tirs de sommation.
Par ailleurs, les troupes birmanes ont pris position dans les principaux monastères bouddhistes de Rangoun pour y neutraliser les moines, à la tête des manifestations depuis plus d'une dizaine de jours. Des témoins ont indiqué que quatre moines avaient été arrêtés lors d'un raid contre un monastère.
Depuis mercredi, au moins 10 personnes ont été tuées dans les principales villes de Birmanie, dont un journaliste de télévision japonais, mortellement touché jeudi lorsque les soldats ont tiré sur la foule des manifestants. Un bilan que conteste Bob Davis, l'ambassadeur d'Australie sur place. Selon lui, le nombre exact des victimes est "significativement plus élevé". "Plusieurs fois les 10 admis par les autorités", a-t-il ajouté. Des centaines de personnes ont aussi été arrêtées en deux jours
Selon une chaîne de télévision japonaise, Fuji TV, qui s’appuie sur des images qu’elle a diffusées, le reporter japonais mort jeudi aurait été abattu délibérément et à bout portant par un soldat, pendant une charge contre des manifestants.
Le web coupé
La principale liaison à l'internet en Birmanie a arrêté de fonctionner vendredi, selon un responsable des télécoms qui a attribué le problème à "un câble sous-marin endommagé". Pourtant, une source occidentale fiable à Rangoun a indiqué que la coupure a été ordonnée par la junte militaire qui chercherait à empêcher la diffusion, hors de Birmanie, d'informations, de photos et de vidéos sur la répression en cours.
Du côté de la communauté internationale, les Etats-Unis ont pris de nouvelles sanctions à l'encontre d'une douzaine de hauts responsables birmans, dont les deux généraux à la tête de la junte militaire. Washington a également demandé à la Chine, en tant que principal partenaire économique et politique de la Birmanie, d'user de son influence pour empêcher un nouveau bain de sang.
Les pays de l'Asie du sud-est ont également exprimé leur "révulsion" et appelé la junte birmane à "exercer la plus grande retenue et à chercher une solution politique" à la crise. Vendredi la Thaïlande voisine a annoncé qu'elle avait mobilisé des avions prêts à évacuer les ressortissants étrangers si la crise birmane venait à empirer.
Enfin, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU va convoquer une session d'urgence sur la Birmanie, ont annoncé des diplomates vendredi. Une pétition en ce sens, déposée par des pays occidentaux, a en effet reçu le soutien d'un tiers des 47 pays représentés dans cette instance onusienne. Et l'émissaire de l'ONU pour la Birmanie, Ibrahim Gambari, est arrivé vendredi à Singapour, d'où il devait repartir samedi pour la Birmanie.

mardi 18 septembre 2007

Crash à Phuket

Crash à Phuket :
La thèse de l'erreur humaine
Le pilote aurait confirmé avec insistance qu’il voulait atterrir, malgré les mises en garde des responsables du trafic aérien thaïlandais. Le dernier bilan fait état de 89 morts, dont au moins huit ressortissants français.

Et si le crash du MD-82 de la compagnie thaïlandaise One-Two-Go était dû à une erreur humaine ? Deux jours après l'accident de cet avion qui s'est écrasé par mauvais temps à l'aéroport de Phuket, au sud de la Thaïlande, cette thèse prend de l’ampleur.
« Le pilote d'un vol précédent ayant atterri quatre minutes plus tôt avait mis en garde contre un vent en cisaille », susceptible de déstabiliser les avions, a déclaré Kumtorn Sirikorn, vice-président de l'Aeronautical Radio of Thailand, qui supervise le trafic aérien. La tour de contrôle a « demandé au pilote du MD-82 s'il était au courant ou non de ce vent en cisaille et il a dit qu'il était au courant », ajoutant que le responsable du trafic aérien « lui avait donné des informations supplémentaires et lui avait demandé s'il avait encore ou non l'intention d'atterrir ». « Le pilote a confirmé avec insistance qu'il voulait atterrir », a-t-il encore précisé.
L’identification des corps continue
Quelques heures après la catastrophe, un responsable de l'aviation civile avait indiqué que le pilote, Arief Mulyadi, décédé dans l'accident, avait reçu la permission d'arrêter la manœuvre d'atterrissage à la dernière minute. L’appareil a finalement dévié de la piste sous une pluie battante, a rebondi sur le sol, s'est brisé et a pris feu, terminant sa course dans un talus.
Udom Tantiprasongchai, président de la compagnie One-Two-Go, a vigoureusement défendu l'équipage du vol OG 269. « Il est trop tôt pour tirer des conclusions. C'est injuste pour notre personnel. Veuillez attendre que l'enquête soit terminée ». Le vice-président, Kajit Habanananda, a appelé les enquêteurs à ne pas parler trop vite d'erreur humaine : « C'est vrai. Il y a eu un avertissement sur un vent en cisaille. Mais le vent change constamment ».
Au même moment, les ambassades étrangères, les familles et la police scientifique poursuivaient la difficile identification des 57 touristes tués dans l'accident d'avion dimanche à Phuket tandis que l'Iran, avec 18 tués, est le pays étranger qui déplore le plus lourd bilan. Côté Français, huit ressortissants seraient morts dans l’accident, selon la compagnie aérienne. Mais à Paris, le Quai d’Orsay avance toujours le chiffre de trois décès, un blessé et six disparus.

lundi 17 septembre 2007

Crash à l'aéroport de Phuket

Crash en Thaïlande : un Français tué Deux autres Français ont également été blessés dans cet accident qui a causé la mort de 87 personnes sur l'aéroport de l'île touristique de Phuket. Le chef de la diplomatie Bernard Kouchner exprime sa «plus grande émotion».
Ils étaient en route vers Phuket, haut lieu du tourisme thaïlandais quand leur avion de ligne parti de Bangkok s’est écrasé, dimanche, à l’atterrissage. Selon les premiers bilans, au moins 87 personnes ont péri et 43 ont survécu. «A ce stade, un ressortissant français serait décédé et deux autres blessés», indiquait dimanche une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy «adresse aux familles des victimes françaises (s)es sincères condoléances» et les assure «que les services de l'Etat, tant en France qu'en Thaïlande, leur apporteront toute l'aide nécessaire dans ces dramatiques circonstances». Le chef de l'Etat a par ailleurs écrit au roi de Thaïlande pour lui transmettre «la solidarité de la France (...) dans ces dramatiques circonstances».

Causes du crash inconnues
L'appareil, un MD-80, de la compagnie thaïlandaise à bas prix One-Two-Go, venait de Bangkok. «Nous ne connaissons pas la cause de l'accident», a déclaré le vice-ministre des Transports. « L'avion a demandé à atterrir mais en raison du mauvais temps, vent fort et forte pluie, le pilote n'a peut-être pas bien vu la piste », a raconté le directeur général de l'aviation civile. L’appareil a en effet dérapé sur le tarmac détrempé, avant d’aller s’écraser dans la jungle toute proche. Selon des responsables de l'aviation, l'appareil s'est brisé en deux et a pris feu en ratant son atterrissage. Il a terminé sa course près d'arbres. De nombreux étrangers (55 sur les 89 décès au total) ont trouvé la mort dans ce qui est la pire catastrophe aérienne en Thaïlande depuis le crash d'un Airbus en 1998. Parmi les victimes se trouvent des Suédois, des Américains, des Iraniens, un Canadien, un Australien, un Belge, un Britannique, un Néerlandais et un Allemand.
« Résultats d’ici sept jours »
Les enquêteurs continuaient de fouiller lundi les débris de l'avion. Le président de la compagnie One-Two-Go, Udom Tantiprasongchai, a confirmé que les deux boîtes noires de l'avion avaient été retrouvées sur le site de l'accident. Désormais entre les mains des enquêteurs du département de l'aviation civile, elles vont être envoyées aux Etats-Unis pour une analyse approfondie des données de vol. « Nous espérons avoir les résultats d'ici sept jours », indique le vice-président de One-Two-Go, Kajit Habanananda.
Le MD-82 de la compagnie thaïlandaise à bas prix venait de Bangkok. Il a raté son atterrissage dimanche après-midi sur l'aéroport international de Phuket où il pleuvait abondamment et a pris feu, à côté de la piste. Plusieurs vols spéciaux ont été programmés pour acheminer vers l'île les proches des victimes, ainsi qu'une assistance aux familles.
L'aéroport de Phuket, fermé depuis l'accident, a pu reprendre ses opérations à 15 h 30 locales, les vols commerciaux devant reprendre ensuite alors que des milliers de passagers se sont retrouvés bloqués.

mercredi 12 septembre 2007

L' Amérique se recueille

11 Septembre : l’Amérique se recueille George W. et Laura Bush, Dick et Lynne Cheney. Sur les pelouses de la Maison Blanche, le président américain et son vice-président, accompagnés de leurs épouses respectives ont observé un moment de silence, mardi 11 septembre, à la mémoire des victimes des attentats perpétrés six ans plus tôt. Entourés de dizaines de personnalités, ils ont incliné la tête au moment où résonnaient les cloches des églises à 8h46 (14h46, heure française), l'heure à laquelle un premier avion s'encastrait dans les tours jumelles du World Trade Center à New York six ans auparavant. Tous les quatre se sont recueillis devant un membre de la Garde d'honneur portant un drapeau américain, alors qu'un orchestre des Marines jouait "God Bless America". Tous les employés de la Maison Blanche avaient été conviés pour cette cérémonie au cours de laquelle George W. Bush ne s'est pas exprimé. "Le jour qui a lacéré nos cœurs" A New York, la cérémonie, présidée par le maire Michael Bloomberg, se déroulait dans un parc proche de "Ground Zero", le site où se dressaient les tours jumelles. Après une minute de silence, les sauveteurs ont commencé à tour de rôle à lire les noms des 2.750 personnes qui sont mortes dans les attaques à New York, s'arrêtant plus particulièrement sur ceux de leurs collègues. Michael Bloomberg a ensuite évoqué le 11 septembre 2001 comme "le jour qui a lacéré notre histoire et nos coeurs". Les familles des victimes, mécontentes de l'éloignement entre le site de la cérémonie et "Ground Zero", ont toutefois pu se rendre sur l'emplacement des tours pour se recueillir. Parmi les personnalités présentes à la cérémonie se trouvaient Rudolph Giuliani, maire à l'époque des attaques, et la sénatrice démocrate de l'Etat de New York Hillary Clinton. Tous deux candidats à l'investiture de leurs partis respectifs pour la présidentielle de 2008. La présence de M. Giuliani a été critiquée par les sauveteurs, qui lui reprochent de s'ériger en héros alors qu'ils considèrent que la gestion du drame a été défaillante, et surtout que les secouristes ont été négligés dans les années qui ont suivi les attentats. De manière générale, les commémorations se sont tenues mardi avec plus de discrétion que les années précédentes. Le sixième anniversaire de la tragédie se tient alors que le chef du réseau terroriste al-Qaida, Oussama ben Laden, vient de réapparaitre après quatre ans et de narguer à deux reprises les Etats-Unis dans deux vidéos. La deuxième, diffusée lundi, fait l'éloge de l'un des terroristes. "Nous trouverons Ben Laden", a assuré dans la journée le porte-parole de la Maison-Blanche.

mardi 11 septembre 2007

Les nouveaux tarifs de la SNCF

La SNCF propose de nouveaux tarifs
et services à la carte
Les nouvelles offres de la Société nationale seront applicables le 7 octobre. DES VOYAGES à la carte. Telle est la philosophie qu'a retenue la SNCF pour élaborer « Notes », sa nouvelle offre tarifaire en gestation depuis des mois. Présentée officiellement ce matin, elle cible encore plus les différentes catégories de voyageurs (jeunes, seniors, affaires, etc.) auxquelles, outre des prix, elle propose des services adaptés.
TARIFS. De nouveaux tarifs pour la clientèle loisirs sont annoncés avec plus de petits prix. Mais ces derniers seront-ils aussi inaccessibles que les billets pas chers des compagnies aériennes low-costs et des transporteurs en général ?
CARTES . Les détenteurs de cartes de réduction (enfant, 12-25, senior, escapades, etc.) payeront moins cher leur billet que les voyageurs occasionnels. Par exemple, la carte 12-25 offrira 60 % de réduction, soit dix points de mieux qu'actuellement.
REMBOURSEMENT . Pour quelques euros, il sera possible d'échanger ou de se faire rembourser un billet le jour même du départ.
ACCUEIL. L'Accueil par des agents présents dans un kiosque au bout du quai a été testé avec succès sur le TGV Est. Il va être étendu à dix gares (dont Paris-Lyon, Part-Dieu, Marseille, Montpellier, Bordeaux, Nantes et Rennes).
FACILEO. Il s'agit d'un nouveau service d'accompagnement des personnes qui peinent à se déplacer. Il leur fournit une aide depuis leur domicile jusqu'au train.
ENFANTS. Le service d'accompagnement JVS coûte moins cher, 35 eur au lieu de 39 eur auparavant.
ÉCHANGE . « Accès dernière minute », réservé aux passagers affaires (ceux qui payent le tarif fort), disposera de bornes d'échanges, de numéros de téléphone et de guichets pour, par exemple, échanger un billet gratuitement même après le départ du train.
SALONS . Les salons Grands Voyageurs sont désormais ouverts aux passagers de 1re classe. Outre journaux, café et connexion Wi-Fi, un Comptoir Service proposera un dépannage (cravates, chargeurs de téléphone, etc.) ainsi que la réservation de taxis ou de coursiers.
RESTAURATION. Le repas à la place réapparaît (entre 6 et 8 heures, 11 et 12 heures et 19 et 20 heures) sur les sept lignes TGV les plus fréquentées.
EUROPE. À partir de janvier, voyages-sncf.com permettra d'acheter des billets de trains de nuit sur les grands réseaux européens (Espagne, Italie, Allemagne, France, Suisse, Luxembourg, Belgique et Pays-Bas).

lundi 10 septembre 2007

Powell surhumain

Powell bat le record du mondeAsafa Powell a établi dimanche un nouveau record du monde du 100 m, en 9’’74. Il bat de 3 centièmes sa précédente marque et frappe un grand coup dans son duel à distance avec Tyson Gay.
Tyson Gay annonçait depuis des semaines un nouveau record du monde sur 100 m. Le record, datant de 2005, a effectivement été battu, mais par son éternel rival, Asafa Powell. Le Jamaïcain a même fait mieux que ça : il a tout simplement établi une marque surhumaine, un chrono qui risque de rester dans l’histoire pour un long moment. Car battre le record du monde du 100 m est un exploit, mais l’améliorer de 3 centièmes de seconde frôle le surréalisme. Des conditions incroyables Les conditions dans lesquelles le Jamaïcain est redevenu le seul et unique homme le plus rapide du monde semblent également surréalistes. Rieti, meeting assez modeste en Italie. On dit souvent que sans concurrence viable, il est difficile de se surpasser. Mais lors du 100 m de cette petite ville transalpine, il n’y avait tout simplement personne, d’autant plus que le record est tombé lors de la deuxième demi-finale ! A titre de comparaison, le deuxième, le Norvégien Saidy Ndure Jaysuma, termine avec un chrono de 10’’07. Un monde d’écart. Une éternité. Avec un vent favorable de 1,7 mètre par seconde, le record sera homologué et repousse un peu plus les limites physiques. Mais le plus incroyable est sans doute la détente avec laquelle le Jamaïcain terminait la course. Il effectuait ainsi ses dernières foulées en roue libre, comme si c'était facile ! Cela laisse à penser qu'il peut encore faire mieux...