Dissuader les fumeurs, protéger les non-fumeurs
C'est la lutte contre le tabagisme passif qui justifie l'interdiction du tabac dans tous les lieux publics. Elle devrait aussi conduire certains fumeurs à se sevrer.
LE 1 ER JANVIER prochain, prendra effet l'interdiction de fumer dans tous les lieux publics. Cette mesure vise avant tout à protéger les non-fumeurs des dangers du tabagisme passif, c'est-à-dire de la fumée des autres. Mais elle devrait aussi inciter un certain nombre de fumeurs à recourir au sevrage. La date du début de l'année est particulièrement propice à un tel événement puisque c'est le moment de toutes les bonnes résolutions, y compris celles de se débarrasser de ses habitudes délétères pour la santé.
C'est sans doute dans le courant des années 1980, que la prise de conscience des dangers du tabagisme passif a rendu progressivement la société moins tolérante aux fumeurs. De multiples enquêtes scientifiques ont mis en évidence une toxicité du tabac chez les non-fumeurs qui en respiraient la fumée, collègues de travail, famille, amis. « Toutes les études scientifiques ont montré que l'exposition au tabagisme passif augmente le risque de cancer du poumon de 25 % chez les non-fumeurs, souligne le professeur Bertrand Dautzenberg, président de l'Office français de prévention du tabagisme. Cela permet d'estimer à plusieurs centaines, le nombre de tumeurs pulmonaires liées à cette intoxication chaque année dans notre pays. » Par ailleurs, le taux d'infarctus est également accru de 25 % par le tabagisme passif, soit 5 000 à 7 000 attaques cardiaques chaque année dans notre pays consécutives à la fumée des autres.
De même, toutes les études en pédiatrie ont montré l'effet délétère de l'enfumage des enfants par les parents. Quand l'un des parents fume, le risque de consultation ou d'hospitalisation de l'enfant pour bronchite ou otite augmente de 30 %. Et quand les deux parents fument, ce risque est majoré de 60 %. L'interdiction ne concernant pas la sphère privée, ces complications du tabagisme passif ne devraient pas régresser beaucoup avec la prochaine prohibition.
En mars 2006, une enquête réalisée par l'Union européenne concluait que le tabagisme passif provoquait 79 000 décès au total dans 25 pays européens, la majorité des décès étant consécutifs à des intoxications à domicile, et une plus faible part à un « enfumage » sur les lieux de travail.
Il y a tout lieu d'espérer que cette nouvelle interdiction incitera les non-fumeurs à arrêter, ou en tout cas, qu'elle les contraindra à réduire leur consommation. L'augmentation des taxes sur le tabac en 2003 avait fait chuter de 12 % le taux de fumeurs réguliers ou occasionnels dans notre pays.
LE 1 ER JANVIER prochain, prendra effet l'interdiction de fumer dans tous les lieux publics. Cette mesure vise avant tout à protéger les non-fumeurs des dangers du tabagisme passif, c'est-à-dire de la fumée des autres. Mais elle devrait aussi inciter un certain nombre de fumeurs à recourir au sevrage. La date du début de l'année est particulièrement propice à un tel événement puisque c'est le moment de toutes les bonnes résolutions, y compris celles de se débarrasser de ses habitudes délétères pour la santé.
C'est sans doute dans le courant des années 1980, que la prise de conscience des dangers du tabagisme passif a rendu progressivement la société moins tolérante aux fumeurs. De multiples enquêtes scientifiques ont mis en évidence une toxicité du tabac chez les non-fumeurs qui en respiraient la fumée, collègues de travail, famille, amis. « Toutes les études scientifiques ont montré que l'exposition au tabagisme passif augmente le risque de cancer du poumon de 25 % chez les non-fumeurs, souligne le professeur Bertrand Dautzenberg, président de l'Office français de prévention du tabagisme. Cela permet d'estimer à plusieurs centaines, le nombre de tumeurs pulmonaires liées à cette intoxication chaque année dans notre pays. » Par ailleurs, le taux d'infarctus est également accru de 25 % par le tabagisme passif, soit 5 000 à 7 000 attaques cardiaques chaque année dans notre pays consécutives à la fumée des autres.
De même, toutes les études en pédiatrie ont montré l'effet délétère de l'enfumage des enfants par les parents. Quand l'un des parents fume, le risque de consultation ou d'hospitalisation de l'enfant pour bronchite ou otite augmente de 30 %. Et quand les deux parents fument, ce risque est majoré de 60 %. L'interdiction ne concernant pas la sphère privée, ces complications du tabagisme passif ne devraient pas régresser beaucoup avec la prochaine prohibition.
En mars 2006, une enquête réalisée par l'Union européenne concluait que le tabagisme passif provoquait 79 000 décès au total dans 25 pays européens, la majorité des décès étant consécutifs à des intoxications à domicile, et une plus faible part à un « enfumage » sur les lieux de travail.
Il y a tout lieu d'espérer que cette nouvelle interdiction incitera les non-fumeurs à arrêter, ou en tout cas, qu'elle les contraindra à réduire leur consommation. L'augmentation des taxes sur le tabac en 2003 avait fait chuter de 12 % le taux de fumeurs réguliers ou occasionnels dans notre pays.
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