Crash à Phuket :
La thèse de l'erreur humaine
Le pilote aurait confirmé avec insistance qu’il voulait atterrir, malgré les mises en garde des responsables du trafic aérien thaïlandais. Le dernier bilan fait état de 89 morts, dont au moins huit ressortissants français.
Et si le crash du MD-82 de la compagnie thaïlandaise One-Two-Go était dû à une erreur humaine ? Deux jours après l'accident de cet avion qui s'est écrasé par mauvais temps à l'aéroport de Phuket, au sud de la Thaïlande, cette thèse prend de l’ampleur.
« Le pilote d'un vol précédent ayant atterri quatre minutes plus tôt avait mis en garde contre un vent en cisaille », susceptible de déstabiliser les avions, a déclaré Kumtorn Sirikorn, vice-président de l'Aeronautical Radio of Thailand, qui supervise le trafic aérien. La tour de contrôle a « demandé au pilote du MD-82 s'il était au courant ou non de ce vent en cisaille et il a dit qu'il était au courant », ajoutant que le responsable du trafic aérien « lui avait donné des informations supplémentaires et lui avait demandé s'il avait encore ou non l'intention d'atterrir ». « Le pilote a confirmé avec insistance qu'il voulait atterrir », a-t-il encore précisé.
L’identification des corps continue
Quelques heures après la catastrophe, un responsable de l'aviation civile avait indiqué que le pilote, Arief Mulyadi, décédé dans l'accident, avait reçu la permission d'arrêter la manœuvre d'atterrissage à la dernière minute. L’appareil a finalement dévié de la piste sous une pluie battante, a rebondi sur le sol, s'est brisé et a pris feu, terminant sa course dans un talus.
Udom Tantiprasongchai, président de la compagnie One-Two-Go, a vigoureusement défendu l'équipage du vol OG 269. « Il est trop tôt pour tirer des conclusions. C'est injuste pour notre personnel. Veuillez attendre que l'enquête soit terminée ». Le vice-président, Kajit Habanananda, a appelé les enquêteurs à ne pas parler trop vite d'erreur humaine : « C'est vrai. Il y a eu un avertissement sur un vent en cisaille. Mais le vent change constamment ».
Au même moment, les ambassades étrangères, les familles et la police scientifique poursuivaient la difficile identification des 57 touristes tués dans l'accident d'avion dimanche à Phuket tandis que l'Iran, avec 18 tués, est le pays étranger qui déplore le plus lourd bilan. Côté Français, huit ressortissants seraient morts dans l’accident, selon la compagnie aérienne. Mais à Paris, le Quai d’Orsay avance toujours le chiffre de trois décès, un blessé et six disparus.
Et si le crash du MD-82 de la compagnie thaïlandaise One-Two-Go était dû à une erreur humaine ? Deux jours après l'accident de cet avion qui s'est écrasé par mauvais temps à l'aéroport de Phuket, au sud de la Thaïlande, cette thèse prend de l’ampleur.
« Le pilote d'un vol précédent ayant atterri quatre minutes plus tôt avait mis en garde contre un vent en cisaille », susceptible de déstabiliser les avions, a déclaré Kumtorn Sirikorn, vice-président de l'Aeronautical Radio of Thailand, qui supervise le trafic aérien. La tour de contrôle a « demandé au pilote du MD-82 s'il était au courant ou non de ce vent en cisaille et il a dit qu'il était au courant », ajoutant que le responsable du trafic aérien « lui avait donné des informations supplémentaires et lui avait demandé s'il avait encore ou non l'intention d'atterrir ». « Le pilote a confirmé avec insistance qu'il voulait atterrir », a-t-il encore précisé.
L’identification des corps continue
Quelques heures après la catastrophe, un responsable de l'aviation civile avait indiqué que le pilote, Arief Mulyadi, décédé dans l'accident, avait reçu la permission d'arrêter la manœuvre d'atterrissage à la dernière minute. L’appareil a finalement dévié de la piste sous une pluie battante, a rebondi sur le sol, s'est brisé et a pris feu, terminant sa course dans un talus.
Udom Tantiprasongchai, président de la compagnie One-Two-Go, a vigoureusement défendu l'équipage du vol OG 269. « Il est trop tôt pour tirer des conclusions. C'est injuste pour notre personnel. Veuillez attendre que l'enquête soit terminée ». Le vice-président, Kajit Habanananda, a appelé les enquêteurs à ne pas parler trop vite d'erreur humaine : « C'est vrai. Il y a eu un avertissement sur un vent en cisaille. Mais le vent change constamment ».
Au même moment, les ambassades étrangères, les familles et la police scientifique poursuivaient la difficile identification des 57 touristes tués dans l'accident d'avion dimanche à Phuket tandis que l'Iran, avec 18 tués, est le pays étranger qui déplore le plus lourd bilan. Côté Français, huit ressortissants seraient morts dans l’accident, selon la compagnie aérienne. Mais à Paris, le Quai d’Orsay avance toujours le chiffre de trois décès, un blessé et six disparus.
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