Medvedev, troisième président de la RussieIl a prêté serment sur la constitution lors d'une cérémonie officielle au Kremlin et en présence de son prédécesseur et futur premier ministre Vladimir Poutine.
C'est officiel. Dmitri Medvedev est devenu mercredi le troisième président de la Russie depuis la dislocation de l'URSS, après Boris Eltsine et Vladimir Poutine. La main droite sur la constitution, il a prêté serment dans le Grand Palais du Kremlin lors d'une cérémonie d'investiture qui a rassemblé environ 2.000 invités au premier rang desquels son prédécesseur Vladimir Poutine. La cérémonie était retransmise à la télévision.
«Je jure de respecter et de protéger les droits et libertés de l'Homme et du citoyen, de respecter et défendre la Constitution de la Fédération de Russie, de défendre la souveraineté et l'indépendance, la sécurité et l'intégrité de l'État, de servir fidèlement le peuple», a déclaré Dmitri Medvedev. Il a ensuite précisé qu'il aurait comme priorité la poursuite du «développement des libertés civiques et économiques», tout en disant compter sur «le soutien» de son prédécesseur, qui doit devenir son premier ministre.
Avant la prestation de serment, la Garde d'honneur du Kremlin a apporté le drapeau de la Fédération de Russie, l'oriflamme présidentiel et la Constitution dans la salle d'apparat Saint-André. Dmitri Medvedev s'est ensuite vu remettre par Vladimir Poutine l'insigne du pouvoir présidentiel, une croix avec les armoiries de la Fédération de Russie, suspendue à une chaîne en or. Il doit ensuite se rendre avec son épouse Svetlana à la cathédrale de l'Annonciation, dans l'enceinte du Kremlin, où le patriarche de toutes les Russies Alexis II célèbrera l'avènement du nouveau président.
Poutine lui souhaite «bonne chance»
Avant l'allocution de Dmitri Medvedev, Vladimir Poutine, qui doit transmettre à son successeur la valise nucléaire, a déclaré que la Russie avait réalisé «une percée» pendant ses huit ans de présidence, souhaitant «bonne chance» à celui qu'il avait désigné comme son successeur. Medvedev a été élu le 2 mars avec 72% des voix.
Cette cérémonie d'investiture marque avant tout l'avènement d'un tandem à la tête de la Russie. Vladimir Poutine doit en effet être nommé premier ministre par la Douma, la Chambre basse du Parlement, dès jeudi, avec un maximum de pouvoirs, contrôlant le Parlement via le parti Russie unie, dont il vient de prendre la tête. Peu après l'investiture de Medevdev et conformément à la Constitution, le premier ministre Viktor Zoubkov a présenté la démission de son gouvernement, une procédure purement technique. Nombre de ministres devraient toutefois être reconduits aux mêmes postes, selon des informations de la presse russe.
Vendredi, le nouveau chef de l'État présidera le défilé de la Victoire, marqué par le retour sur la place Rouge des missiles nucléaires. Vladimir Poutine sera à ses côtés. Toutes ces cérémonies coïncident avec les ponts des 1er et 9 mai, congés prisés des Moscovites.
C'est officiel. Dmitri Medvedev est devenu mercredi le troisième président de la Russie depuis la dislocation de l'URSS, après Boris Eltsine et Vladimir Poutine. La main droite sur la constitution, il a prêté serment dans le Grand Palais du Kremlin lors d'une cérémonie d'investiture qui a rassemblé environ 2.000 invités au premier rang desquels son prédécesseur Vladimir Poutine. La cérémonie était retransmise à la télévision.
«Je jure de respecter et de protéger les droits et libertés de l'Homme et du citoyen, de respecter et défendre la Constitution de la Fédération de Russie, de défendre la souveraineté et l'indépendance, la sécurité et l'intégrité de l'État, de servir fidèlement le peuple», a déclaré Dmitri Medvedev. Il a ensuite précisé qu'il aurait comme priorité la poursuite du «développement des libertés civiques et économiques», tout en disant compter sur «le soutien» de son prédécesseur, qui doit devenir son premier ministre.
Avant la prestation de serment, la Garde d'honneur du Kremlin a apporté le drapeau de la Fédération de Russie, l'oriflamme présidentiel et la Constitution dans la salle d'apparat Saint-André. Dmitri Medvedev s'est ensuite vu remettre par Vladimir Poutine l'insigne du pouvoir présidentiel, une croix avec les armoiries de la Fédération de Russie, suspendue à une chaîne en or. Il doit ensuite se rendre avec son épouse Svetlana à la cathédrale de l'Annonciation, dans l'enceinte du Kremlin, où le patriarche de toutes les Russies Alexis II célèbrera l'avènement du nouveau président.
Poutine lui souhaite «bonne chance»
Avant l'allocution de Dmitri Medvedev, Vladimir Poutine, qui doit transmettre à son successeur la valise nucléaire, a déclaré que la Russie avait réalisé «une percée» pendant ses huit ans de présidence, souhaitant «bonne chance» à celui qu'il avait désigné comme son successeur. Medvedev a été élu le 2 mars avec 72% des voix.
Cette cérémonie d'investiture marque avant tout l'avènement d'un tandem à la tête de la Russie. Vladimir Poutine doit en effet être nommé premier ministre par la Douma, la Chambre basse du Parlement, dès jeudi, avec un maximum de pouvoirs, contrôlant le Parlement via le parti Russie unie, dont il vient de prendre la tête. Peu après l'investiture de Medevdev et conformément à la Constitution, le premier ministre Viktor Zoubkov a présenté la démission de son gouvernement, une procédure purement technique. Nombre de ministres devraient toutefois être reconduits aux mêmes postes, selon des informations de la presse russe.
Vendredi, le nouveau chef de l'État présidera le défilé de la Victoire, marqué par le retour sur la place Rouge des missiles nucléaires. Vladimir Poutine sera à ses côtés. Toutes ces cérémonies coïncident avec les ponts des 1er et 9 mai, congés prisés des Moscovites.
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