La Chine a «un sérieux problème» avec ses barrages
Le barrage de Zipingpu se situe en amont de Dujiangyan, une ville située non loin de l'épicentre du séisme, Wenchuan, et de Chengdu, la capitale provinciale du Sichuan.
De l'aveu même d'un ministre chinois, les installations hydrauliques du sud-ouest sont menacées. Selon le gouvernement chinois, le bilan pourrait dépasser les 50 000 morts.
Quatre jours après le terrible séisme qui a ravagé la Chine, la menace planerait sur les installations hydrauliques dans la province du Sichuan. «On rencontre de sérieux problèmes de sécurité et de prévention des inondations dans les réservoirs, les centrales hydrauliques, les barrages et autres installations», a reconnu le ministre des Ressources hydrauliques, Chen Lei, cité par l'agence Chine Nouvelle. «La priorité est de s'assurer que les réservoirs, centrales, retenues d'eau, digues, barrages (...) endommagés traversent la saison des pluies sans danger et ne causent pas de désastres secondaires», a-t-il expliqué. Le Sichuan, région du sud-ouest dévastée par le séisme, comporte de nombreux barrages sur les affluents du fleuve Yangtze.
Les autorités chinoises ont notamment détecté des risques de sécurité dans plus de 400 réservoirs d'eau, a précisé la télévision officielle. Ce type de «situation dangereuse» a été constaté dans 391 réservoirs de cinq provinces frappées par le séisme, a détaillé jeudi la télévision citant la Commission nationale pour la Réforme et le Développement (planification économique). 19 autres réservoirs, dans la municipalité de Chongqing, voisine du Sichuan, sont également touchés.
Le ministre Chen Lei a souhaité l'envoi de nouvelles équipes d'experts au Sichuan alors que le barrage de Zipingpu, en amont de Dujiangyan, ville est située non loin de l'épicentre du séisme, est l'objet de rumeurs contradictoires. Sept experts du ministère, arrivés dès mardi, ont contrôlé des installations locales et n'ont pour le moment pas annoncé de problèmes. Un responsable du barrage avait également démenti l'apparition de «fissures» et affirmé mercredi que l'ouvrage était «structurellement stable et sûr», selon des médias chinois.
Mais selon l'agence Chine Nouvelle, qui parle de son côté «de fissures extrêmement dangereuses», 2 000 soldats ont été envoyés pour effectuer des travaux de réparation sur cet important barrage hydroélectrique de plus de 150 m de haut. L'agence chinoise a estimé que la ville de Dujiangyan serait submergée si le barrage venait à céder.
«Plus de 50 000 morts»
Jeudi, le gouvernement chinois a estimé que le nombre de morts pourrait être supérieur à 50 000, le dernier bilan provisoire faisant état de 15 000 morts et 27 000 disparus. Le chiffre de 50.000 décès semble inclure une bonne partie des dizaines de milliers de personnes ensevelies sous les décombres, dont les chances de survie s'amenuisent d'heure en heure.
Après avoir décliné les offres d'aide venant de l'étranger, le gouvernement chinois a accepté que le Japon lui prête main forte dans les opérations de secours dans le sud-ouest. Une soixantaine de spécialistes japonais vont être envoyés sur place, ils rejoindront les volontaires d'une fondation bouddhiste de Taïwan et une équipe de la Croix-Rouge de Hong Kong. Pékin avait d'abord refusé l'envoi d'experts, en avançant des problèmes logistiques, mais a accepté les aides en nature et en argent.
» REPORTAGE - Scènes de désolation dans le Sichuan sinistré
De l'aveu même d'un ministre chinois, les installations hydrauliques du sud-ouest sont menacées. Selon le gouvernement chinois, le bilan pourrait dépasser les 50 000 morts.
Quatre jours après le terrible séisme qui a ravagé la Chine, la menace planerait sur les installations hydrauliques dans la province du Sichuan. «On rencontre de sérieux problèmes de sécurité et de prévention des inondations dans les réservoirs, les centrales hydrauliques, les barrages et autres installations», a reconnu le ministre des Ressources hydrauliques, Chen Lei, cité par l'agence Chine Nouvelle. «La priorité est de s'assurer que les réservoirs, centrales, retenues d'eau, digues, barrages (...) endommagés traversent la saison des pluies sans danger et ne causent pas de désastres secondaires», a-t-il expliqué. Le Sichuan, région du sud-ouest dévastée par le séisme, comporte de nombreux barrages sur les affluents du fleuve Yangtze.
Les autorités chinoises ont notamment détecté des risques de sécurité dans plus de 400 réservoirs d'eau, a précisé la télévision officielle. Ce type de «situation dangereuse» a été constaté dans 391 réservoirs de cinq provinces frappées par le séisme, a détaillé jeudi la télévision citant la Commission nationale pour la Réforme et le Développement (planification économique). 19 autres réservoirs, dans la municipalité de Chongqing, voisine du Sichuan, sont également touchés.
Le ministre Chen Lei a souhaité l'envoi de nouvelles équipes d'experts au Sichuan alors que le barrage de Zipingpu, en amont de Dujiangyan, ville est située non loin de l'épicentre du séisme, est l'objet de rumeurs contradictoires. Sept experts du ministère, arrivés dès mardi, ont contrôlé des installations locales et n'ont pour le moment pas annoncé de problèmes. Un responsable du barrage avait également démenti l'apparition de «fissures» et affirmé mercredi que l'ouvrage était «structurellement stable et sûr», selon des médias chinois.
Mais selon l'agence Chine Nouvelle, qui parle de son côté «de fissures extrêmement dangereuses», 2 000 soldats ont été envoyés pour effectuer des travaux de réparation sur cet important barrage hydroélectrique de plus de 150 m de haut. L'agence chinoise a estimé que la ville de Dujiangyan serait submergée si le barrage venait à céder.
«Plus de 50 000 morts»
Jeudi, le gouvernement chinois a estimé que le nombre de morts pourrait être supérieur à 50 000, le dernier bilan provisoire faisant état de 15 000 morts et 27 000 disparus. Le chiffre de 50.000 décès semble inclure une bonne partie des dizaines de milliers de personnes ensevelies sous les décombres, dont les chances de survie s'amenuisent d'heure en heure.
Après avoir décliné les offres d'aide venant de l'étranger, le gouvernement chinois a accepté que le Japon lui prête main forte dans les opérations de secours dans le sud-ouest. Une soixantaine de spécialistes japonais vont être envoyés sur place, ils rejoindront les volontaires d'une fondation bouddhiste de Taïwan et une équipe de la Croix-Rouge de Hong Kong. Pékin avait d'abord refusé l'envoi d'experts, en avançant des problèmes logistiques, mais a accepté les aides en nature et en argent.
» REPORTAGE - Scènes de désolation dans le Sichuan sinistré
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire