Début de semaine en forte hausse pour le pétrole
Les prix de l'or noir se sont de nouveau affolés lundi après de nouveaux sabotages sur des installations pétrolières au Nigeria.
Le baril de «light sweet crude», côté à New York, a dépassé pour la première fois de son histoire les 120 dollars, atteignant un niveau record à 120,36 dollars vers 17H20 GMT, ce qui constitue un gain de 4,04 dollars par rapport à son niveau de clôture de vendredi. Il a terminé la journée à un niveau record de 119,97 dollars.
Des statistiques américaines encourageantes et les conflits géopolitiques sont à l'origine de ce mouvement haussier. Lundi, des militants du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND) ont attaqué des installations pétrolières appartenant au groupe anglo-néerlandais Shell dans le sud du Nigeria. Or le Nigeria est le premier producteur africain d'or noir. «Quelques oléoducs ont été touchés et un peu de pétrole s'est répandu dans l'environnement», a déclaré à l'AFP un porte-parole de Shell, Precious Okolobo, soulignant que la société avait mobilisé ses employés pour nettoyer les dégâts. «Nous avons également fermé certains volumes de production», a-t-il ajouté sans autres précisions, or le marché est sensible à la moindre variation en terme d'approvisionnement, d'autant plus que l'équilibre entre offre et demande reste, toujours aux yeux du marché, particulièrement fragile.
Par ailleurs, de nouveaux éléments semblent indiquer que la crise économique aux Etats-Unis pourrait être moins grave que prévu. En effet, l'indice d'activité du secteur des services aux Etats-Unis, calculé par le groupement national des directeurs des achats des entreprises du secteur (ISM), a progressé à 52% en avril contre 49,6% en mars, une bonne surprise pour les économistes, lesquels s'attendaient à un léger recul à 49,5%. Cette statistique éloigne encore un peu plus le scénario, considéré comme acquis il y a peu, d'une entrée en récession de la première économie mondiale, qui reste également le plus grand consommateur de pétrole. L'état de santé de l'économie américaine semble donc moins dégradé qu'on le craint, ce qui pourrait maintenir la consommation d'hydrocarbures à un niveau élevé, et entretenir ainsi la cherté des prix du pétrole.
Le baril de «light sweet crude», côté à New York, a dépassé pour la première fois de son histoire les 120 dollars, atteignant un niveau record à 120,36 dollars vers 17H20 GMT, ce qui constitue un gain de 4,04 dollars par rapport à son niveau de clôture de vendredi. Il a terminé la journée à un niveau record de 119,97 dollars.
Des statistiques américaines encourageantes et les conflits géopolitiques sont à l'origine de ce mouvement haussier. Lundi, des militants du Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND) ont attaqué des installations pétrolières appartenant au groupe anglo-néerlandais Shell dans le sud du Nigeria. Or le Nigeria est le premier producteur africain d'or noir. «Quelques oléoducs ont été touchés et un peu de pétrole s'est répandu dans l'environnement», a déclaré à l'AFP un porte-parole de Shell, Precious Okolobo, soulignant que la société avait mobilisé ses employés pour nettoyer les dégâts. «Nous avons également fermé certains volumes de production», a-t-il ajouté sans autres précisions, or le marché est sensible à la moindre variation en terme d'approvisionnement, d'autant plus que l'équilibre entre offre et demande reste, toujours aux yeux du marché, particulièrement fragile.
Par ailleurs, de nouveaux éléments semblent indiquer que la crise économique aux Etats-Unis pourrait être moins grave que prévu. En effet, l'indice d'activité du secteur des services aux Etats-Unis, calculé par le groupement national des directeurs des achats des entreprises du secteur (ISM), a progressé à 52% en avril contre 49,6% en mars, une bonne surprise pour les économistes, lesquels s'attendaient à un léger recul à 49,5%. Cette statistique éloigne encore un peu plus le scénario, considéré comme acquis il y a peu, d'une entrée en récession de la première économie mondiale, qui reste également le plus grand consommateur de pétrole. L'état de santé de l'économie américaine semble donc moins dégradé qu'on le craint, ce qui pourrait maintenir la consommation d'hydrocarbures à un niveau élevé, et entretenir ainsi la cherté des prix du pétrole.
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