Birmanie : 15.000 morts et 30.000 disparus
Le bilan ne cesse de s'alourdir depuis le passage du cyclone Nargis et le risque d'épidémie menace les survivants. Laura Bush sort de son silence pour accuser la junte birmane.
Nargis laisse derrière lui un sillage de mort et de dévastation (Voir la vidéo ci-dessous). Trois jours après le passage du cyclone, le tribut humain ne cesse de s'alourdir. De 350 morts dimanche, le bilan officiel du sinistre est passé à 15.000, mardi, dont 10.000 dans la localité de Bogalay, au sud-est du pays. Pis, pas moins de 30.000 personnes sont portées disparues, a déclaré le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Noppadol Pattama, à l'issue d'une rencontre avec l'ambassadeur de la Birmanie à Bangkok.
Outre ces pertes dramatiques, c'est le désastre sanitaire qui guette désormais les survivants. Car, selon l'une des rares organisations humanitaires autorisées à opérer en Birmanie, les ravages engendrés par Nargis pourraient «être pires que le tsunami» de décembre 2004 dans l'océan Indien.
Les équipes de l'association World Vision «ont vu les cadavres depuis les hélicoptères (...). Même à cette altitude c'est accablant», a déclaré Kyi Minn, conseiller auprès de cette association chrétienne qui possède des bureaux à Rangoun, la principale ville du pays.
Face à l'ampleur de la catastrophe, les autorités birmanes ont finalement accepté de recevoir l'aide internationale. Une main tendue que les généraux birmans n'ont pas l'habitude de saisir, prétextant l'autosuffisance de leur pays. Pour autant, les modalités de cette aide sont encore à déterminer. «Les Nations unies feront tout ce qu'elles pourront pour fournir une assistance d'urgence à la Birmanie», a, de son côté, assuré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. «Nous distribuons (...) des bâches en plastique pour couvrir les toits (...) nous fournissons aussi 5.000 litres d'eau potable, des couvertures et des vêtements pour ceux qui en ont le plus besoin», a expliqué à Bangkok Michael Annear, le coordinateur régional de la Fédération internationale de la Croix-Rouge chargé de la gestion des catastrophes.
Nargis laisse derrière lui un sillage de mort et de dévastation (Voir la vidéo ci-dessous). Trois jours après le passage du cyclone, le tribut humain ne cesse de s'alourdir. De 350 morts dimanche, le bilan officiel du sinistre est passé à 15.000, mardi, dont 10.000 dans la localité de Bogalay, au sud-est du pays. Pis, pas moins de 30.000 personnes sont portées disparues, a déclaré le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Noppadol Pattama, à l'issue d'une rencontre avec l'ambassadeur de la Birmanie à Bangkok.
Outre ces pertes dramatiques, c'est le désastre sanitaire qui guette désormais les survivants. Car, selon l'une des rares organisations humanitaires autorisées à opérer en Birmanie, les ravages engendrés par Nargis pourraient «être pires que le tsunami» de décembre 2004 dans l'océan Indien.
Les équipes de l'association World Vision «ont vu les cadavres depuis les hélicoptères (...). Même à cette altitude c'est accablant», a déclaré Kyi Minn, conseiller auprès de cette association chrétienne qui possède des bureaux à Rangoun, la principale ville du pays.
Face à l'ampleur de la catastrophe, les autorités birmanes ont finalement accepté de recevoir l'aide internationale. Une main tendue que les généraux birmans n'ont pas l'habitude de saisir, prétextant l'autosuffisance de leur pays. Pour autant, les modalités de cette aide sont encore à déterminer. «Les Nations unies feront tout ce qu'elles pourront pour fournir une assistance d'urgence à la Birmanie», a, de son côté, assuré le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. «Nous distribuons (...) des bâches en plastique pour couvrir les toits (...) nous fournissons aussi 5.000 litres d'eau potable, des couvertures et des vêtements pour ceux qui en ont le plus besoin», a expliqué à Bangkok Michael Annear, le coordinateur régional de la Fédération internationale de la Croix-Rouge chargé de la gestion des catastrophes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire