Chine : les survivants fuient les risques d'inondations
Les rescapés prennent la fuite, à l'ouest de la province du Sichuan. (AP)
Le dernier bilan confirmé du séisme fait état de 29.000 morts, dont 20.000 dans une seule ville du Sichuan, la province sinistrée.
Plusieurs milliers de Chinois ont fui des zones situées à proximité de l'épicentre du séisme qui a frappé lundi le sud-ouest de la Chine, où le bilan officiel s'élève désormais à 29.000 morts, dont 20.000 dans la seule ville de Deyang.
Ces milliers de rescapés redoutent les risques d'inondation d'un lac où le niveau des eaux a dangereusement grimpé. Le lac Haizi, dans le comté de Beichuan, «pourrait déborder à tout moment», a indiqué l'agence officielle Chine nouvelle, sans donner de précision sur l'explication de cette montée des eaux, alors qu'aucune pluie n'a récemment touché la région. Les habitants ont quitté leurs maisons pour se réfugier sur les hauteurs, mais 46 d'entre eux, blessés, n'étaient pas encore à l'abri.
Certains témoins ont affirmé qu'un barrage avait cédé près de Beichuan, dans la province du Sichuan, tandis que d'autres évoquaient le lac qui débordait. Une responsable des secours locaux a affirmé que les eaux du lac Haizi, niché entre deux montagnes, ne grimpaient pas rapidement. Les experts tentaient de trouver le moyen d'évacuer le surplus d'eau.
Élan de solidarité
Outre les risques d'inondations, les quelque 5 millions de réfugiés du séisme doivent également lutter contre les risques d'épidémies qui menacent les survivants, notamment après la destruction de tous les réseaux de distribution d'eau potable. Après les fortes pluies qui sont tombées le lendemain de la catastrophe, le soleil a fait sa réapparition et l'air chargé d'humidité a accéléré la décomposition des cadavres. Plus de 10.600 personnes seraient encore sous les décombres.
Toutefois, un expert de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé que les risques d'épidémie ne viennent pas des corps en décomposition, mais de l'eau polluée et de la promiscuité dans les centres d'accueil. «Une nourriture polluée, un manque d'eau potable et d'hygiène, ainsi qu'une absence d'installations sanitaires comportent tous un risque réel d'épidémie», a déclaré le docteur Arturo Pesigan, responsable technique au Centre de l'OMS pour la région du Pacifique ouest, basé à Manille.
Il est, selon lui, plus important de concentrer ses efforts sur les vivants que sur le traitement des cadavres, car a-t-il dit, le pic de danger survient entre 10 jours et un mois après une catastrophe.
Un vaste élan de solidarité s'est organisé dans toute la Chine, qui a jusqu'à présent permis de collecter près de 3,2 milliards de yuans (près de 300 millions d'euros) en argent et en nature.
Le fonds de secours mis en place par le gouvernement a lui été doté de 3,41 milliards de yuans (300 millions d'euros).
Le dernier bilan confirmé du séisme fait état de 29.000 morts, dont 20.000 dans une seule ville du Sichuan, la province sinistrée.
Plusieurs milliers de Chinois ont fui des zones situées à proximité de l'épicentre du séisme qui a frappé lundi le sud-ouest de la Chine, où le bilan officiel s'élève désormais à 29.000 morts, dont 20.000 dans la seule ville de Deyang.
Ces milliers de rescapés redoutent les risques d'inondation d'un lac où le niveau des eaux a dangereusement grimpé. Le lac Haizi, dans le comté de Beichuan, «pourrait déborder à tout moment», a indiqué l'agence officielle Chine nouvelle, sans donner de précision sur l'explication de cette montée des eaux, alors qu'aucune pluie n'a récemment touché la région. Les habitants ont quitté leurs maisons pour se réfugier sur les hauteurs, mais 46 d'entre eux, blessés, n'étaient pas encore à l'abri.
Certains témoins ont affirmé qu'un barrage avait cédé près de Beichuan, dans la province du Sichuan, tandis que d'autres évoquaient le lac qui débordait. Une responsable des secours locaux a affirmé que les eaux du lac Haizi, niché entre deux montagnes, ne grimpaient pas rapidement. Les experts tentaient de trouver le moyen d'évacuer le surplus d'eau.
Élan de solidarité
Outre les risques d'inondations, les quelque 5 millions de réfugiés du séisme doivent également lutter contre les risques d'épidémies qui menacent les survivants, notamment après la destruction de tous les réseaux de distribution d'eau potable. Après les fortes pluies qui sont tombées le lendemain de la catastrophe, le soleil a fait sa réapparition et l'air chargé d'humidité a accéléré la décomposition des cadavres. Plus de 10.600 personnes seraient encore sous les décombres.
Toutefois, un expert de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a rappelé que les risques d'épidémie ne viennent pas des corps en décomposition, mais de l'eau polluée et de la promiscuité dans les centres d'accueil. «Une nourriture polluée, un manque d'eau potable et d'hygiène, ainsi qu'une absence d'installations sanitaires comportent tous un risque réel d'épidémie», a déclaré le docteur Arturo Pesigan, responsable technique au Centre de l'OMS pour la région du Pacifique ouest, basé à Manille.
Il est, selon lui, plus important de concentrer ses efforts sur les vivants que sur le traitement des cadavres, car a-t-il dit, le pic de danger survient entre 10 jours et un mois après une catastrophe.
Un vaste élan de solidarité s'est organisé dans toute la Chine, qui a jusqu'à présent permis de collecter près de 3,2 milliards de yuans (près de 300 millions d'euros) en argent et en nature.
Le fonds de secours mis en place par le gouvernement a lui été doté de 3,41 milliards de yuans (300 millions d'euros).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire