Ana Ivanovic remporte
son premier Roland-Garros
Ana Ivanovic a triomphé de la Russe Dinara Safina en finale (6/4 6/3). La future numéro 1 mondiale décroche son premier titre du Grand Chelem à 20 ans.
Justine Henin, vainqueur des trois derniers titres, avait laissé Roland Garros orpheline en annonçant sa retraite il y a quelques semaines. L'Open de France s'est trouvé une nouvelle reine. Ana Ivanovic, 20 ans, est devenue la première Serbe à inscrire son nom au palmarès. Une passation de pouvoir en mains propres puisque la Belge avait réservé la surprise au public du Central de remettre le trophée. La consécration de la prochaine numéro 1 mondiale est amplement méritée. Elle le fut autant sur le plan tennistique que mental. En finale ce samedi, la joueuse de Belgrade s'est offert une triple revanche. Sur l'année dernière, quand elle fut balayée sur le même court par Justine Henin (6/1 6/2). Sur les tournois du Grand Chelem, après deux finales perdues (Roland Garros 2007, Open d'Australie 2008). Et sur Dinara Safina, qui avait remporté leur seule confrontation sur terre battue.
Ivanovic démarre fort
L'une des clés de cette finale résidait ainsi dans l'approche psychologique de l'événement. Car les deux joueuses avaient des arguments pour fuir la pression. Ana Ivanovic était assurée de porter l'étendard de meilleure joueuse du monde au classement publié lundi. Dinara Safina, elle, se considérait comme une miraculée après avoir sauvé des balles de match contre Maria Sharapova et Elena Dementieva. Mais une finale de Grand Chelem pouvait-elle réellement s'accompagner d'une totale décontraction ? A tour de rôle, les deux filles allaient connaître la réponse. Dans un premier temps, la petite expérience de la Serbe prévalait. Retenant la leçon de ses deux précédentes finales de Grand Chelem, la Belgradoise effaçait le spectre Henin, ne laissant pas le temps à son adversaire de prendre ses marques. Comme si elle avait un prochain rang à justifier. Volontiers agressive, Ivanovic se comportait en patronne, réalisant le break dès le premier jeu du match (1/0), puis elle renouvelait cet avantage quelques minutes plus tard (4/1).
Ivanovic au mental
La tempête animant la tête de Safina, frustrée, s'exprimait par un premier jet de raquette, qui avait l'effet bénéfique. Calmée, prenant la balle plus tôt, la Russe effaçait une partie de son retard (4/3) puis égalisait sur un jeu où elle était d'abord menée 40-0 (4/4). La tension gagnait Ivanovic, qui avait eu une balle de 5-1. Mais elle n'oubliait pas la tête de série numéro 14. Safina, à nouveau, concédait son engagement puis dans un jeu où les opportunités se partageaient, Ivanovic empochait finalement la première manche en 45 minutes (6/4). Plutôt brouillonne jusque-là, la partie montait d'un cran. Privée de joker, Safina démontrait ses vertus de combattante. Mais la Serbe n'était pas non plus avare en efforts. Sa couverture de terrain, ses variations lui permettaient de faire craquer son adversaire (3/1). Sa marge était pourtant minime. Sur chaque jeu, le sort du match pouvait basculer. Comme à 4-2, où la Russe remportait un jeu de plus de 10 minutes (4/3). Au-delà de l'aspect purement technique, les deux filles se livraient une véritable guerre des nerfs. Ceux d'Ivanovic étaient finalement les plus forts. La Serbe s'offrait son premier titre du Grand Chelem sur une dernière balle courte mal maîtrisée par la Russe (6/3). Cela valait bien quelques larmes.
Justine Henin, vainqueur des trois derniers titres, avait laissé Roland Garros orpheline en annonçant sa retraite il y a quelques semaines. L'Open de France s'est trouvé une nouvelle reine. Ana Ivanovic, 20 ans, est devenue la première Serbe à inscrire son nom au palmarès. Une passation de pouvoir en mains propres puisque la Belge avait réservé la surprise au public du Central de remettre le trophée. La consécration de la prochaine numéro 1 mondiale est amplement méritée. Elle le fut autant sur le plan tennistique que mental. En finale ce samedi, la joueuse de Belgrade s'est offert une triple revanche. Sur l'année dernière, quand elle fut balayée sur le même court par Justine Henin (6/1 6/2). Sur les tournois du Grand Chelem, après deux finales perdues (Roland Garros 2007, Open d'Australie 2008). Et sur Dinara Safina, qui avait remporté leur seule confrontation sur terre battue.
Ivanovic démarre fort
L'une des clés de cette finale résidait ainsi dans l'approche psychologique de l'événement. Car les deux joueuses avaient des arguments pour fuir la pression. Ana Ivanovic était assurée de porter l'étendard de meilleure joueuse du monde au classement publié lundi. Dinara Safina, elle, se considérait comme une miraculée après avoir sauvé des balles de match contre Maria Sharapova et Elena Dementieva. Mais une finale de Grand Chelem pouvait-elle réellement s'accompagner d'une totale décontraction ? A tour de rôle, les deux filles allaient connaître la réponse. Dans un premier temps, la petite expérience de la Serbe prévalait. Retenant la leçon de ses deux précédentes finales de Grand Chelem, la Belgradoise effaçait le spectre Henin, ne laissant pas le temps à son adversaire de prendre ses marques. Comme si elle avait un prochain rang à justifier. Volontiers agressive, Ivanovic se comportait en patronne, réalisant le break dès le premier jeu du match (1/0), puis elle renouvelait cet avantage quelques minutes plus tard (4/1).
Ivanovic au mental
La tempête animant la tête de Safina, frustrée, s'exprimait par un premier jet de raquette, qui avait l'effet bénéfique. Calmée, prenant la balle plus tôt, la Russe effaçait une partie de son retard (4/3) puis égalisait sur un jeu où elle était d'abord menée 40-0 (4/4). La tension gagnait Ivanovic, qui avait eu une balle de 5-1. Mais elle n'oubliait pas la tête de série numéro 14. Safina, à nouveau, concédait son engagement puis dans un jeu où les opportunités se partageaient, Ivanovic empochait finalement la première manche en 45 minutes (6/4). Plutôt brouillonne jusque-là, la partie montait d'un cran. Privée de joker, Safina démontrait ses vertus de combattante. Mais la Serbe n'était pas non plus avare en efforts. Sa couverture de terrain, ses variations lui permettaient de faire craquer son adversaire (3/1). Sa marge était pourtant minime. Sur chaque jeu, le sort du match pouvait basculer. Comme à 4-2, où la Russe remportait un jeu de plus de 10 minutes (4/3). Au-delà de l'aspect purement technique, les deux filles se livraient une véritable guerre des nerfs. Ceux d'Ivanovic étaient finalement les plus forts. La Serbe s'offrait son premier titre du Grand Chelem sur une dernière balle courte mal maîtrisée par la Russe (6/3). Cela valait bien quelques larmes.
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