La Fête de la musique fait son cinéma
Des milliers de concerts pour une 27e édition centrée sur les bandes originales de films.
» Télé et radio jouent à fond
En 1908, pour le film L'Assassinat du duc de Guise, Camille Saint-Saëns compose une musique originale, qui remplace l'usage de laisser improviser plus ou moins librement les pianistes des cinémas. Les historiens datent de ce jour la naissance de la bande originale. Cent ans plus tard, la 27e Fête de la musique (http://www.fetedelamusique.culture.fr/) célèbre la musique de film avec quelques événements symboliques au milieu d'une programmation torrentueuse.
Dans la cour d'honneur du Palais-Royal, à Paris, le traditionnel concert organisé sous les fenêtres du ministère de la Culture aura pour héros Nino Rota, Mauro Gioia et Catherine Ringer : les plus grandes chansons du compositeur des films de Federico Fellini réarrangées par le trublion napolitain des musiques populaires, avec la chanteuse des Rita Mitsouko dans le premier rôle vocal et à la mise en scène. Ce spectacle fournit la matière d'un disque à paraître à la rentrée. Ensuite, et en remplacement de Goran Bregovic accidenté, on entendra Café de Los Maestros, plongée au cœur de la tradition du tango dans le Buenos Aires d'avant-guerre.
Environ mille événements sont prévus à Paris parmi lesquels, pêle-mêle, du fandango de la région de Veracruz à l'Institut du Mexique, une carte blanche du percussionniste Guem au Cabaret Sauvage, la chorale des personnels de l'Éducation nationale dans la cour du ministère, la fanfare des Mectons of the Bouillon dans la rue des Abbesses, le vernissage de l'exposition Claude François à la Médiathèque musicale de Paris, des chansons à la demande devant le 10, rue de Seine, le Miracle des oiseaux jouant place Vendôme, un concert de musique sacrée contemporaine par la Jeunesse nazaréenne internationale au square Léon, un concert FIP à l'Olympia avec Bernard Lavilliers, Thomas Dutronc, Zuco 103 et Mariee Sioux…
Divers médias et entreprises proposent de gros concerts quai François-Mauriac (18 h), dans les jardins du Trocadéro (18 h 30), à l'Institut du monde arabe (19 h), place de la Bastille (20 h) et place Denfert-Rochereau (20 h) avec une foule d'artistes confirmés. Le plus grand concert gratuit sera celui de France 2 à l'hippodrome d'Auteuil (lire ci-contre). Comme la Fête de la musique tombe cette année le samedi, les foules s'ajouteront aux foules : concert de Tokio Hotel au Parc des Princes ou de Manu Chao au stade de Bondy (gratuit)… Par conséquent, le métro parisien fonctionne jusqu'à 2 h 15, les lignes 1, 2, 4, 6, 9 et 14 prolongeant jusqu'à 5 h 30, et on prévoit 2 500 policiers et gendarmes dans les rues de la capitale.
À Toulouse, l'orchestre national du Capitole joue dans le stade Wallon, les enfants vont au bal dans la cour de la Calendreta, le festival Rio Loco mêle les couleurs tsiganes de sa programmation à la Fête de la musique…
À Lille, les musiciens du 43e régiment d'infanterie jouent des musiques de film devant l'hôtel de ville, le collectif Ukulélé lillois se produit rue Gambetta, un bal tango s'installe au jardin Vauban…
À Rennes, la chorale l'Air de rien chante au quartier Beauregard, on entendra des musiques traditionnelles allemandes place du Parlement-de-Bretagne, un sound system reggae s'installe sur le parvis des Champs-Libres…
À Besançon, l'Orchestre d'harmonie municipal se produit au Grand Kursaal, les bateaux-vedettes Le Vauban et Le Pont-Battant emportent des formations de musique classique, le pianiste Jean-Louis Simon se promène en centre-ville sur le plateau d'un camion…
Les trottoirs, les pas-de-porte et les places, en région comme à Paris, appartiennent massivement aux amateurs pour, comme le chante Vincent Delerm, « Des reprises de La Bombe humaine/ L'Eau vive à la flûte à bec par des CM1/ Just Like Heaven avenue du Maine ».
En 1908, pour le film L'Assassinat du duc de Guise, Camille Saint-Saëns compose une musique originale, qui remplace l'usage de laisser improviser plus ou moins librement les pianistes des cinémas. Les historiens datent de ce jour la naissance de la bande originale. Cent ans plus tard, la 27e Fête de la musique (http://www.fetedelamusique.culture.fr/) célèbre la musique de film avec quelques événements symboliques au milieu d'une programmation torrentueuse.
Dans la cour d'honneur du Palais-Royal, à Paris, le traditionnel concert organisé sous les fenêtres du ministère de la Culture aura pour héros Nino Rota, Mauro Gioia et Catherine Ringer : les plus grandes chansons du compositeur des films de Federico Fellini réarrangées par le trublion napolitain des musiques populaires, avec la chanteuse des Rita Mitsouko dans le premier rôle vocal et à la mise en scène. Ce spectacle fournit la matière d'un disque à paraître à la rentrée. Ensuite, et en remplacement de Goran Bregovic accidenté, on entendra Café de Los Maestros, plongée au cœur de la tradition du tango dans le Buenos Aires d'avant-guerre.
Environ mille événements sont prévus à Paris parmi lesquels, pêle-mêle, du fandango de la région de Veracruz à l'Institut du Mexique, une carte blanche du percussionniste Guem au Cabaret Sauvage, la chorale des personnels de l'Éducation nationale dans la cour du ministère, la fanfare des Mectons of the Bouillon dans la rue des Abbesses, le vernissage de l'exposition Claude François à la Médiathèque musicale de Paris, des chansons à la demande devant le 10, rue de Seine, le Miracle des oiseaux jouant place Vendôme, un concert de musique sacrée contemporaine par la Jeunesse nazaréenne internationale au square Léon, un concert FIP à l'Olympia avec Bernard Lavilliers, Thomas Dutronc, Zuco 103 et Mariee Sioux…
Divers médias et entreprises proposent de gros concerts quai François-Mauriac (18 h), dans les jardins du Trocadéro (18 h 30), à l'Institut du monde arabe (19 h), place de la Bastille (20 h) et place Denfert-Rochereau (20 h) avec une foule d'artistes confirmés. Le plus grand concert gratuit sera celui de France 2 à l'hippodrome d'Auteuil (lire ci-contre). Comme la Fête de la musique tombe cette année le samedi, les foules s'ajouteront aux foules : concert de Tokio Hotel au Parc des Princes ou de Manu Chao au stade de Bondy (gratuit)… Par conséquent, le métro parisien fonctionne jusqu'à 2 h 15, les lignes 1, 2, 4, 6, 9 et 14 prolongeant jusqu'à 5 h 30, et on prévoit 2 500 policiers et gendarmes dans les rues de la capitale.
À Toulouse, l'orchestre national du Capitole joue dans le stade Wallon, les enfants vont au bal dans la cour de la Calendreta, le festival Rio Loco mêle les couleurs tsiganes de sa programmation à la Fête de la musique…
À Lille, les musiciens du 43e régiment d'infanterie jouent des musiques de film devant l'hôtel de ville, le collectif Ukulélé lillois se produit rue Gambetta, un bal tango s'installe au jardin Vauban…
À Rennes, la chorale l'Air de rien chante au quartier Beauregard, on entendra des musiques traditionnelles allemandes place du Parlement-de-Bretagne, un sound system reggae s'installe sur le parvis des Champs-Libres…
À Besançon, l'Orchestre d'harmonie municipal se produit au Grand Kursaal, les bateaux-vedettes Le Vauban et Le Pont-Battant emportent des formations de musique classique, le pianiste Jean-Louis Simon se promène en centre-ville sur le plateau d'un camion…
Les trottoirs, les pas-de-porte et les places, en région comme à Paris, appartiennent massivement aux amateurs pour, comme le chante Vincent Delerm, « Des reprises de La Bombe humaine/ L'Eau vive à la flûte à bec par des CM1/ Just Like Heaven avenue du Maine ».
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