en battant l'Allemagne 1-0
Devant Andres Iniesta, Fernando Torres célèbre son but en finale de l'Euro.
Grâce à un but de Fernando Torres à la 33e minute, l'Espagne a été sacrée dimanche soir à Vienne championne d'Europe de football pour la deuxième fois de son histoire. Elle succède à la Grèce, sacrée il y a quatre ans au Portugal.
Compte Rendu du match
Qui allait succéder à la Grèce ? La finale de l'Euro 2008 nous offrait un choc entre deux grandes nations du football européen. Une affiche de rêve. D'un côté l'Allemagne, puissante, réaliste, loin d'être enthousiasmante mais toujours au rendez-vous. De l'autre l'Espagne, technique, joueuse, brillante depuis le début de la compétition et enfin à la hauteur des espérances. Des caractéristiques qui, même en l'absence de David Villa, blessé, faisaient de la Furia Roja la favorite de cet ultime rencontre…
L'erreur de Lahm
Sauf que ce sont les Allemands qui rentraient le mieux dans cette finale. Plus percutante, plus incisive, la Mannschaft profitait d'une certaine tension espagnole, à l'image de cette passe en retrait trop molle de Sergio Ramos dont ne profitait pas Klose (4e), pour prendre les choses en mains. Ballack voyait son centre passer devant le but sans trouver preneur (8e) avant qu'Hitzlsperger ne n'applique trop sur une frappe à ras de terre (9e). Etrangement mangés au milieu de terrain, les Ibères mettaient un quart d'heure à se réveiller. Il fallait un arrêt réflexe de Lehmann sur un centre dévié par Metzelder (14e) pour lancer la Furia Roja. Peu à peu, l'Espagne reprenait la possession du ballon et les occasions ne tardaient pas. Torres prenait une première fois le dessus sur Mertesacker et Frings mais sa tête n'attrapait pas le cadre (20e), puis il touchait du bois après une détente exceptionnelle au deuxième poteau (23e). L'Allemagne, désireuse de s'imposer physiquement, ne répondait que par une reprise de volée de Ballack, contrée in extremis par Sergio Ramos (25e). Prise de vitesse, fébrile derrière, elle finissait par céder sur une grossière erreur d'appréciation de Lahm. Torres n'en demandait pas tant pour passer entre le latéral allemand et Lehmann et ouvrir le score (0-1, 33e). Dans la foulée, Silva loupait même la balle du KO en dévissant complètement sa reprise tandis que Mertesacker sauvait la maison allemande devant Iniesta juste avant la pause (45e).
L'Espagne gâche les balles de KO
Évidemment, un sursaut d'orgueil de la Mannschaft était attendu au retour des vestiaires. Celui-ci tardait à se manifester en raison d'un jeu stéréotypé. L'Espagne en profitait pour s'illustrer. Lehmann détournait.