Oui à un boycott de la cérémonie,
pas des JO
Deux Français sur trois souhaitent que la France n'envoie pas de délégation officielle à Pékin pour l'ouverture des Jeux si la situation se dégrade au Tibet.
Nicolas Sarkozy demande une reprise du dialogue entre Pékin et le dalaï-lama, avant de prendre une décision relative à la participation de la France à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Une majorité de 53 % des Français juge cette position satisfaisante, selon notre sondage OpinionWay-Le Figaro-LCI. Dans le même temps, 67 % des sondés sont favorables à un boycott de la cérémonie si la situation au Tibet devait se dégrader. Seuls 23 % se disent favorables à un boycott pur et simple des Jeux, contre 64 % qui y sont opposés.
Loin devant l'envoi d'une mission humanitaire en Colombie pour secourir Ingrid Betancourt, le passage houleux de la flamme à Paris et l'éventuel boycott des JO occupent la première place dans l'esprit des Français, qu'ils soient de droite ou de gauche. Sur ces questions, les clivages politiques sont assez marqués.
77 % des électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle soutiennent sa position, exprimée mardi, en marge d'un déplacement à Cahors. «Il faut qu'ils se parlent, a dit le président, au sujet de Pékin et des opposants tibétains, et qu'on évite de prendre en quelque sorte la flamme olympique en otage autour de questions qui sont par ailleurs extrêmement préoccupantes.»
La position est jugée «sage et responsable» par les sondés. «Il met la pression sans position irréversible», disent-ils, en soulignant qu'il ne peut «pas agir autrement» ni avoir «réellement une position tranchée compte tenu des diverses implications des relations entre la Chine et la France».
Nicolas Sarkozy demande une reprise du dialogue entre Pékin et le dalaï-lama, avant de prendre une décision relative à la participation de la France à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Une majorité de 53 % des Français juge cette position satisfaisante, selon notre sondage OpinionWay-Le Figaro-LCI. Dans le même temps, 67 % des sondés sont favorables à un boycott de la cérémonie si la situation au Tibet devait se dégrader. Seuls 23 % se disent favorables à un boycott pur et simple des Jeux, contre 64 % qui y sont opposés.
Loin devant l'envoi d'une mission humanitaire en Colombie pour secourir Ingrid Betancourt, le passage houleux de la flamme à Paris et l'éventuel boycott des JO occupent la première place dans l'esprit des Français, qu'ils soient de droite ou de gauche. Sur ces questions, les clivages politiques sont assez marqués.
77 % des électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle soutiennent sa position, exprimée mardi, en marge d'un déplacement à Cahors. «Il faut qu'ils se parlent, a dit le président, au sujet de Pékin et des opposants tibétains, et qu'on évite de prendre en quelque sorte la flamme olympique en otage autour de questions qui sont par ailleurs extrêmement préoccupantes.»
La position est jugée «sage et responsable» par les sondés. «Il met la pression sans position irréversible», disent-ils, en soulignant qu'il ne peut «pas agir autrement» ni avoir «réellement une position tranchée compte tenu des diverses implications des relations entre la Chine et la France».
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