Le Dakar change de continent Après l'annulation du Dakar 2008, la prochaine édition aura lien sur le continent sud-américain du 3 au 18 janvier 2009.
Le rallye Dakar quitte l'Afrique pour l'Amérique du Sud où se déroulera l'édition 2009. La caravane passera par l'Argentine et le Chili.
Combien de temps devra-t-on encore parler du Paris-Dakar et non du Paris-Buenos Aires ? Annulé en 2008 en raison des menaces d'attentats pesant sur lui, le mythique rallye-raid, pour survivre, doit en effet quitter l'Afrique pour l'Amérique du Sud. Une délocalisation rendue obligatoire pour garantir des conditions de sécurité optimales pour les concurrents, comme l'avait évoqué il y a quelques semaines Patrice Clerc, le président d'Amaury Sport : «En aucun cas nous ne jouerons avec la sécurité. La planète est suffisamment vaste pour nous permettre de trouver ailleurs 8 ou 10000 kilomètres de pistes dans des zones de sable. Des déserts, il y en a dans de nombreux endroits du globe, comme dans le Golfe, en Asie, en Russie, en Amérique du Sud ou aux Etats-Unis. Deux éléments seront importants dans notre réflexion : nous n'irons que là où nous serons les bienvenus, et nous n'irons que dans un endroit sûr.» Parmi toutes les options qui s'offraient donc aux organisateurs, l'Argentine et le Chili ont obtenu les faveurs des scrutins. Le Dakar s'élancera ainsi de Buenos Aires le 3 janvier 2009 pour s'achever dans la capitale argentine 15 jours plus tard. Entre temps, la caravane sera aussi passée par le Chili.
Serieys satisfait de ce choix
Pour l'instant, le tracé exact de l'épreuve reste évidemment encore à définir, même si les premières grande lignes pourraient être dévoilées dès ce mardi, lors d'une conférence de presse qui se tiendra à Buenos Aires. Mais à coup sûr le Dakar ne perdra pas en difficulté à travers les Andes, qui offriront un terrain de jeu très varié aux divers participants, dont les véhicules rallieront le départ après un long trajet en bateau. Pour avoir une idée des difficultés qui les attendent, les concurrents pourront toujours se référer à d'autres rallies-raids, comme l'évoquaient Dominique Serieys, le directeur de Mitsubishi Motorsport, sur le site de France 2 : «Ce ne sera pas une promenade de santé. Nous avons déjà participé à l'Atacama rallye et au rallye Por Las Pampas. Le Chili et l'Argentine sont des pays où il y a une grande variété de terrains. Le désert d'Atacama est très difficile. Il y a des dunes impressionnantes, de véritables montagnes, plus difficiles à franchir qu'au Dakar. Il y a aussi de belles pistes et des salinas (lacs asséchés) à franchir. Il y aura aussi de la navigation et les Andes sont un autre terrain délicat. Le tout, dont on ne connaît pas encore le détail pour le Dakar-2009, donne un format très difficile. Cela tombe bien, nous souhaitions une épreuve éprouvante.» Un vœu exaucé par les organisateurs qui offre donc une résurrection inattendue au Dakar. Avant de pouvoir revenir un jour en Afrique ?
Combien de temps devra-t-on encore parler du Paris-Dakar et non du Paris-Buenos Aires ? Annulé en 2008 en raison des menaces d'attentats pesant sur lui, le mythique rallye-raid, pour survivre, doit en effet quitter l'Afrique pour l'Amérique du Sud. Une délocalisation rendue obligatoire pour garantir des conditions de sécurité optimales pour les concurrents, comme l'avait évoqué il y a quelques semaines Patrice Clerc, le président d'Amaury Sport : «En aucun cas nous ne jouerons avec la sécurité. La planète est suffisamment vaste pour nous permettre de trouver ailleurs 8 ou 10000 kilomètres de pistes dans des zones de sable. Des déserts, il y en a dans de nombreux endroits du globe, comme dans le Golfe, en Asie, en Russie, en Amérique du Sud ou aux Etats-Unis. Deux éléments seront importants dans notre réflexion : nous n'irons que là où nous serons les bienvenus, et nous n'irons que dans un endroit sûr.» Parmi toutes les options qui s'offraient donc aux organisateurs, l'Argentine et le Chili ont obtenu les faveurs des scrutins. Le Dakar s'élancera ainsi de Buenos Aires le 3 janvier 2009 pour s'achever dans la capitale argentine 15 jours plus tard. Entre temps, la caravane sera aussi passée par le Chili.
Serieys satisfait de ce choix
Pour l'instant, le tracé exact de l'épreuve reste évidemment encore à définir, même si les premières grande lignes pourraient être dévoilées dès ce mardi, lors d'une conférence de presse qui se tiendra à Buenos Aires. Mais à coup sûr le Dakar ne perdra pas en difficulté à travers les Andes, qui offriront un terrain de jeu très varié aux divers participants, dont les véhicules rallieront le départ après un long trajet en bateau. Pour avoir une idée des difficultés qui les attendent, les concurrents pourront toujours se référer à d'autres rallies-raids, comme l'évoquaient Dominique Serieys, le directeur de Mitsubishi Motorsport, sur le site de France 2 : «Ce ne sera pas une promenade de santé. Nous avons déjà participé à l'Atacama rallye et au rallye Por Las Pampas. Le Chili et l'Argentine sont des pays où il y a une grande variété de terrains. Le désert d'Atacama est très difficile. Il y a des dunes impressionnantes, de véritables montagnes, plus difficiles à franchir qu'au Dakar. Il y a aussi de belles pistes et des salinas (lacs asséchés) à franchir. Il y aura aussi de la navigation et les Andes sont un autre terrain délicat. Le tout, dont on ne connaît pas encore le détail pour le Dakar-2009, donne un format très difficile. Cela tombe bien, nous souhaitions une épreuve éprouvante.» Un vœu exaucé par les organisateurs qui offre donc une résurrection inattendue au Dakar. Avant de pouvoir revenir un jour en Afrique ?
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